JCC
Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) 2020 ont démarré hier soir. Un hommage a été rendu, à cette occasion, au critique de cinéma marocain décédé cette semaine de la Covid, Nour Eddine Saïl. Les JCC se tiennent malgré la pandémie de Covid-19, les organisateurs considérant que cette manifestation constitue "un des plus efficaces remparts contre l’ignorance et l’intolérance", indique l’APS. Selon le directeur général de cette rencontre, "le maintien des JCC est une volonté de défendre les lieux de vie, de débats, d’idées et de culture’’.
Ridha Béni ajoute que la décision de tenir cette rencontre cinématographique, l’une des plus importantes du continent, n’a pas été prise par entêtement, mais par amour pour la vie. "Maintenir les JCC, c’est faire le choix de la culture, un choix citoyen. Nous allons défier la pandémie de Covid-19, car nous tenons à la vie", a soutenu M. Béni dans un éditorial publié en prélude à l’événement.
Il affirme que l’édition de 2020 des JCC sera l’occasion, pour les jeunes générations, de découvrir le cinéma africain et arabe des décennies précédentes (1966-2019). Selon le comité d’organisation, la compétition officielle a été reportée à 2021, mais honneur sera fait aux réalisateurs de films qui ont marqué l’histoire des JCC durant les 54 dernières années.
Contrairement aux JCC, beaucoup de festivals et d’autres manifestations culturelles ont été reportés à cause de la crise sanitaire. La pandémie de Covid-19 a également entraîné la fermeture de nombreux espaces culturels, dont des théâtres et des salles de cinéma, en Afrique comme dans le reste du monde.