Le Burkina Faso échappe à de nouvelles sanctions de la Cédéao
Un sommet de la Cédéao s'est tenu ce jeudi 3 février à Accra, au Ghana, alors que l'Afrique de l'Ouest est déstabilisée par quatre coups d'État survenus en 18 mois.
Aucune nouvelle sanction n'a été prononcée contre le Burkina Faso. L'information a été confirmée par le président de la Commission de la Cédéao Jean-Claude Kassi Brou.
Comme elle l'avait fait la semaine lors d'un sommet extraordinaire, la Cédéao demande la libération immédiate du président déchu Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée depuis le coup d'État du 24 janvier. Il réclame également à la junte de proposer rapidement un chronogramme pour un retour à l'ordre constitutionnel.
Les sanctions sévères qui frappent le Mali n'ont en revanche pas été levées. Les chefs d'État de la Cédéao estiment que les autorités maliennes « n'ont toujours pas fourni de nouveau document sur la durée de la transition ». Elles avaient d'abord proposé cinq ans, puis quatre, ce que l'organisation ouest-africaine a refusé à chaque fois.
La Cédéao a en revanche réaffirmé que les produits de première nécessité étaient exclus des sanctions qui frappent le Mali, afin de ne pas pénaliser les populations.