Publié le 7 Apr 2023 - 08:30
COUPS ET BLESSURES VOLONTAIRES RÉCIPROQUES

Fatou Samb, son fils Mame Adama Gueye et leur colocataire se retrouvent à la barre 

 

Les relations exécrables entre Fatou Samb, son fils Mame Adama Gueye d’une part et la dame Diama Kane de l’autre ont conduit à une bagarre qui les a tous menés devant le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar. Ils ont été jugés hier pour coups et blessures volontaires réciproques.

 

Le chauffeur Mame Adama Guèye, sa mère Fatou Samb et Diama Kane ont comparu à la barre du tribunal d’instance de Dakar, pour coups et blessures volontaires réciproques. Tout est parti d’une bagarre entre la dame Fatou Samb et Diama Kane. Son fils s’en est mêlé pour la défendre, car étant la source de leurs problèmes. La veille, Adama qui revenait du travail a frappé à la porte vers minuit et Diama a tardé à lui ouvrir. Ce qu’il a eu du mal à digérer. Le lendemain, il est allé lui en faire la remarque. Sa mère, qui n’a rien raté de leur échange, s’en est mêlée. Il s'en est suivie une bagarre entre les deux dames. Et Mame Adama Guèye a pris la défense de sa mère.

Ce qu’il a nié à la barre. À l’en croire, il na pas levé la main sur Diama Kane. « Je descends tous les soirs vers les coups de 23 h. Toute la famille connait mes horaires. Je leur ai tous notifié de ne pas fermer la porte, avant mon arrivée. Mais Diama fait exprès de la verrouiller, au bonheur de me voir rester longtemps dehors », s’est-il plaint. Revenant sur les faits, il explique : « Ce soir-là, j'ai toqué pendant plusieurs minutes, avant qu'elle vienne m'ouvrir. Le lendemain, en sortant je l'ai croisée devant la porte. Je lui ai dit d'arrêter cette manie qu'elle a de toujours me provoquer. Mais, elle m'a répondu sèchement. Je suis parti à la boutique. A mon retour, je l'ai trouvée en train de se battre avec ma mère. Instinctivement, je suis intervenu pour les séparer. J'ai bousculée Diama, mais je ne l'ai, en aucun moment, frappée ».

Prenant la parole à son tour, Diama Kane a nié en bloc les allégations de son coprévenu. Selon elle, celui-ci l’a injuriée, avant de la battre. « Le jour des faits, Mame Adama est venu tambouriner à la porte. Je me suis levée, dès que j'ai pu, pour lui ouvrir. Le lendemain, il m'a trouvée à la porte et s'est mis à m'insulter. Je l'ai snobé, parce qu'il est mal éduqué. Sa mère, qui ne ratait rien de la scène, a pris le parti de son fils. Elle m'a insultée ; j'ai répliqué sur le même ton. On s'est battu et elle m'a mordue. Son fils est venu en renfort, en m'abreuvant de coups de poing », a narré Diama.

Prévenue de coups et blessures volontaires sur Diama Kane, Fatou Samb a, elle aussi, plaidé non-coupable. À l’en croire, c’est Diama qui l’a provoquée avant de l’attaquer. « Quand je les ai entendus se disputer, je suis sortie pour rappeler mon fils à l'ordre. Je lui ai intimé l'ordre d'aller vaquer à ses occupations. Mais Diama s'en est prise à moi et m'a traitée de prostituée. Pis, avant même que je ne réalise la situation, elle s'est jetée sur moi. Je l'ai mordue pour me défendre ».

Avocat de Diama Kane, Me Tasha Cissé a réclamé la somme de 500 000 francs en guise de réparation. Contrairement à son confrère, Me Ndiaye qui défendait les intérêts de la dame Fayou Ndiaye et son fils, lui, a plaidé pour l’apaisement.

À la suite du ministère public qui a requis l’application de la loi, le tribunal a mis l’affaire en délibéré.

MAGUETTE NDAO

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