Africaines queens
Dans un communiqué reçu hier à ‘’EnQuête’’, RFI annonce le début de diffusion d’une session de l’émission ‘’La marche du monde’’ consacrée à des femmes africaines. Ainsi, tous les dimanches du mois d’août, des portraits de ‘’reines africaines’’ vont être proposés aux auditeurs de cette radio. Parmi ces dernières, Aoua Keïta, qui est une ‘’sage-femme et première femme députée de l’Afrique occidentale française’’.
Elle est ‘’une figure historique de l’indépendance du Mali. Syndicaliste, membre de l’US-RDA (Union soudanaise-République démocratique africaine) dès sa création en 1946, elle participe à la création de l’Union des femmes du Soudan (UFS) et de l’Union des femmes de l’ouest-africain (UFOA). Combattante de la cause anticoloniale et de celle des femmes, Aoua Keïta est cependant poussée à l'exil, après le coup d'État de 1968’’, apprend-on dans le communiqué reçu à ‘’EnQuête’’.
En Tunisie, on va découvrir Radhia Haddad. Elle est la ‘’seule femme tunisienne dont une rue porte le nom. Radhia Haddad est une figure de l'indépendance et de l'émancipation des femmes en Tunisie. Première femme députée à l'Assemblée nationale, première présidente de l'Union nationale des femmes tunisiennes, cette militante a participé à la mise en œuvre de la politique d'émancipation des femmes du président Habib Bourguiba, qui l'a surnommée "La Présidente des femmes"’’, apprend-on. Au Niger, c’est la victoire de plusieurs femmes qui est contée.
‘’Le 13 mai 1991, à la surprise générale, les femmes nigériennes descendent dans la rue. Mères au foyer, femmes syndicalistes, jeunes filles… elles réclament le droit de participer au laboratoire de la Conférence nationale. Symbole de la transition du Niger vers un régime démocratique pour lequel s’est notamment battue Aïchatou Boulama Kané, ambassadrice du Niger en France qui intervient au cours de cette émission’’, d’après le communiqué.
...‘’C’est l’histoire d’une femme qui se lève pour lutter contre la cupidité et contre ceux qui voulaient détruire la forêt... pour leur dire : je suis prête à mourir plutôt que de vous laisser faire. Il faudra me passer sur le corps’’. Chantée par la jeunesse kenyane, Wangari Muta Maathai a reçu le Prix Nobel de la paix en 2004 pour son engagement dans la lutte pour la protection de l'environnement, la démocratie et la paix’’, informe RFI dans son communiqué. ‘’Décédée en 2011, la fondatrice du Green Belt Movement, premier parti vert au Kenya, s'est heurtée à de nombreuses reprises au pouvoir autoritaire du président Daniel Arap Moï. Dans ce portrait de Florence Morice, des extraits de ses discours fondateurs se mêlent aux témoignages de proches ou de militants de Green Belt Movement’’, ajoute-t-on. Par ailleurs, ‘’La marche du monde’’ est une émission documentaire qui ‘’propose de découvrir l’histoire de nos sociétés contemporaines sur les cinq continents, de revivre les événements et les mouvements qui éclairent l’actualité, grâce à des témoignages et des archives radiophoniques et musicales’’.