Publié le 27 Jun 2025 - 21:23
24 novembre 2024-16 juin 2025

En sept mois, deux Robert Bourgi, deux visages fort différents

 

Notre pays est celui de tous les possibles. J’ai d’ailleurs donné ce même titre à une contribution publiée à Sud quotidien du 26 avril 2017. Oui, notre pays est vraiment celui de tous les possibles. Tout peut y arriver et n’importe qui peut s’y permettre tout ce qui lui vient par la tête. C’est notamment le cas de ce Franco-libanais Robert Bourgi qui a le toupet – oui, qui a bien le toupet d’adresser une lettre au Président de la République du Sénégal et à son Premier ministre avec pour titre : « J’ai peur pour le Sénégal. ». Robert Bourgi n’avoir peur pour le Sénégal que maintenant, en juin 2025, après tout ce que nous avons souffert avec cette Françafrique dont il était l’un des principaux acteurs !

Même le  connaissant, j’ai pris le courage et la patience de lire sa lettre. Aussitôt après, j’ai pensé à une émission hebdomadaire dont il était l’invité le 24 novembre 2024, une semaine après que le duo Diomaye-Sonko a raflé 130 députés sur 165 lors des élections législatives. J’ai réécouté patiemment l’émission, m’attardant sur les questions posées par le journaliste et les réponses données par l’invité. Sa fameuse lettre circulant  dans les réseaux sociaux et étant à la portée de tout le monde, je propose aux lecteurs de nous arrêter plutôt  sur l’émission du 24 novembre 2024.

La première question posée par le journaliste  et relative aux législatives du 17 novembre 2024 est celle-ci : « La vague déferlante vous a-t-elle surpris ? » La réponse, longue, du Franco-libanais, ne se fit pas attendre. Suivons-la, avec un peu de patience : « Absolument pas. Vous parlez d’une vague, je dirai même un tsunami qui n’a fait que confirmer la victoire de Diomaye Faye. Aujourd’hui, dans l’espace politique sénégalais, il n’y a que Pastef, il n’y a que Sonko, il n’y a que le Président et tous les alliés de Pastef. »

Et il termine sa longue phrase par une remarque qui ne devrait pas laisser notre opposition indifférente. Pourtant, à l’époque, je n’ai vu aucun de ses membres lever le plus petit doigt.  Voici la fameuse remarque : « Les autres, on peut dire sans exagérer, qu’on peut les considérer comme portés disparus. » 

Et notre journaliste de « revenir à la charge » et de poser cette question : « Pastef, seule réalité politique du moment, pour longtemps encore ou pas ? »

La réponse du Franco-libanais ne se fait pas attendre et il la décline ainsi : « Je ne suis pas un éminent marabout, mais je vois difficilement, avant cinq ou dix ans, Pastef perdre de sa force, perdre de son influence, pour la simple raison que les gens de l’ancien régime, se feront de plus en plus âgés. (Pendant ce  temps), la jeunesse qui fait au minimum 65% de la population va se renforcer. »

Et notre ancien de la Françafrique (ou encore actuel pour ce qui en reste) de préciser davantage sa pensée : « Dans 5 ans, les jeunes qui ont aujourd’hui 12 ans, seront en âge de voter et ceux qui gouvernaient avant Pastef auront complètement disparu des écrans de radar ? » Et il les invite à être réalistes car, précise-t-il, « Je ne vois pas Diomaye Faye, Ousmane Sonko et les autres disparaître. Je les vois là pour un bon bout temps. »

Notre journaliste : l’artisan de cette victoire, il s’appelle Ousmane Sonko. Peut-on imaginer, avec Ismaïla Madior Fall, on ne sait par quelle ingénierie, enlever Bassirou Diomaye Faye de la Présidence pour mettre à sa place Ousmane Sonko ?

Robert : « C’est sûrement du délire, pour montrer que l’on existe encore. J’ai beaucoup d’affection pour Ismaïla Madior Fall mais ce qu’il dit, c’est une vue de l’esprit.  J’oserai même dire – qu’il ne  m’en veuille pas –, que c’est une élucubration. Je ne vois pas par quel artifice on pourrait mettre à la place du président actuel l’immense Ousmane Sonko. D’ailleurs, lui-même n’en voudrait pas. C’est un gars qui joue la loyauté. Ce qui fait la force de Diomaye Faye et d’Ousmane Sono, c’est qu’ils ont su capter la volonté intime de la jeunesse sénégalaise. » 

Notre journaliste revient avec cette question que je me garde de qualifier : « Peut-on comparer aujourd’hui Ousmane Sonko à Donald Trump, à Bolsonaro à l’époque président du Brésil, à Viktor Orbán de la Hongrie ? »

Robert : « Non, moi j’ai une chose à vous dire : du temps où il était incarcéré, du temps où il était dans l’opposition active, pratiquement agressif, violent, j’avais dit dans mes interviews, Ousmane avait un charisme énorme. » Ce n’est pas tout et notre Robert poursuit : « Ousmane a le verbe qui remue les foules et que l’on ne trouve nulle part. Il a une équation personnelle immense ». « Á l’inverse, poursuit-il, il émane de Diomaye Faye une sagesse, une sérénité et un calme. L’un a un tempérament explosif, l’autre avec sa personnalité, est un élément modérateur, mais les deux sont ensemble. » Ce n’est certainement pas la réponse attendue et l’admirateur de l’époque d’Ousmane continue en enfonçant encore plus le clou de la déception du journaliste : « Les deux marchent ensemble et j’imagine difficilement cette inversion des forces. Ils marchent ensemble et face à eux, rien ne résistera. Il leur revient maintenant de bien gouverner, de ne pas faire du populisme. » Et il termine sa longue réponse ainsi : « Ousmane Sonko est un miracle de la nature. Ce tandem en prison, en sort quelques jours après pour prendre le pouvoir. »

Notre journaliste, qui n’a certainement pas encore entendu la réponse attendue, pose cette autre question : « Comment ce tandem peut-il échapper au démon de la division ? Déjà, des gens parlent de divergences, de divisions qui pourraient intervenir entre les deux ? » Á cette question, que de nombreux compatriotes « amis » du « miracle de la nature » se posent, le Franco-libanais et ancien jardinier de la Françafrique répond : « Les détracteurs le souhaitent, ce ratage, ce court -circuit dans le tandem. » Et, pour illustrer ses propos, il donne quelques exemples de ratages comme ceux intervenus entre Jacques Chirac-Jacques Chaban-Delmas, Jacques Chirac-Sarkozy, Ahmadou Ahidjo-Paul Biya, etc. Donc, de temps en temps selon lui, de petits anicroches peuvent compliquer un tandem mais, affirme-t-il : « Je ne vois pas ce tandem (le Duo) échouer. Au contraire, je les vois réussir, relever le défi et ramener le Sénégal à la paix sociale,  à la cohésion sociale. »

Et il se prononce largement sur l’opposition. D’abord, il constate des ennemis plutôt que des adversaires. Et il se fait plus explicite, en ces termes : « Il faut une opposition qui existe dans tous les pays, mais quand on regarde l’opposition d’aujourd’hui – qu’on me pardonne cette expression parce qu’elle est vraie –, on a envie de pleurer. Il ne reste que des miettes de l’ancien système. » Pour lui, il n’y a aucun doute, la gestion par le Duo se terminera par une victoire énorme. L’opposition devait avoir mal ici, mais personne ne l’a entendue à l’époque dire un mot. En tout ca moi, je ne l’ avais pas entendue.

Revenant sur le grand Ousmane Sonko, il précise : « Il se dégage (de lui) des qualités incontestables, une autorité naturelle que je n’ai jamais vues auparavant. » 

Notre journaliste revient sur les propos d’Ismaïla Madior Fall. « Ce qu’il dit, affirme-t-il, n’est pas faux : toute la légitimité de la victoire de Pastef revient à Ousmane Sonko. » Le Robert du 24 novembre 2024 le coupe net. « Non, non, la légitimité du peule vient du suffrage universel de la présidentielle », lui répond-il. Réponse qui ne satisfait pas notre journaliste qui  persiste : « Le catalyseur, le produit d’appel, l’attirance s’appelle Ousmane Sonko. »

Celui que l’on peut considérer comme le successeur de Jacques Foccart  ne se laisse pas convaincre aussi facilement et réplique : « Oui, mais c’est un tout. Le Président le sait que le combustible qui a fait démarrer la fusée, c’est Sonko. Je ne crois pas qu’il dise un jour que c’est grâce à lui. » Le journaliste, peut-être poussé par « l’affection » qu’il a pour Sonko, revient à la charge : « Pourvu que la cohabitation ne souffre d’aucune divergence, d’aucune tentative de diviser les deux ! » Et notre Robert de se demander pourquoi, après seulement quelques mois, on ne parle que d’éventuelles divergences entre les deux. « Laissez-les gouverner, lâche-t-il ! Ils représentent l’un et l’autre la légitimité. »

Notre journaliste, n’ayant pas toujours la réponse attendue et ne voulant pas courir le risque d’une nouvelle déception, ne pose pas ici de questions, mais préfère exprimer carrément ce qu’il pense de ce « miracle de la nature ». Suivons-le : « Le personnage d’Ousmane Sonko, c’est quelqu’un qui aime prendre beaucoup de place. Le confirmer au poste de Premier ministre, ça pourrait poser quelques problèmes. Il aime décider, il aime être au centre des décisions. Face à un président de la République auquel tous les leviers constitutionnels reviennent pour diriger le pays, c’est ça aujourd’hui la grande interrogation ».

Réponse de notre Robert « national »  (il est quand même un peu sénégalais)  : « Moi, je suis confiant, raisonnablement confiant. Les choses vont aller dans l’ordre, l’entente entre les deux. Je connais les républiques africaines. Je vous assure que sur 40 ans de vie politique à l’intérieur des républiques africaines, je n’ai jamais vu un homme qui ait le charisme, l’équation personnelle d’Ousmane Sonko. » Il ne s’arrête pas en si bon chemin, et poursuit : « Bassirou Diomaye Faye a été élu grâce à Ousmane Sonko. Pastef, c’est le souffle d’Ousmane Sonko et de personne d’autre, et Diomaye Faye doit le savoir, il le sait lui-même. Le Duo doit trouver un modus vivendi et ils l’ont trouvé. Ils ont trouvé leur mode de fonctionnement. On raconte qu’il pouvait y avoir des ratages. Pour l’instant, et pendant cinq  les cinq ans du premier mandat, je ne vois pas et je ne souhaite pas, il n’est pas souhaitable qu’il y ait des ratés dans ce tandem.

Et il termine sa longue réponse, certainement au grand bonheur de notre journaliste, qui ne devait pas l’écouter avec beaucoup de plaisir. « Que voulez-vous ?, se pose-t-il la question. Dieu a voulu qu’il y ait un homme qui ait un charisme exceptionnel, une équation personnelle. On n’a jamais vu ça au Sénégal. Et je suis l’actualité politique depuis 50 ans. » Ah ! Il y en avait un, se rappelle-t-il, alors qu’il était jeune : Mamadou Dia.

Notre journaliste reprend enfin la parole pour poser cette question : « Comment envisager aujourd’hui les rapports entre la France et Pastef qui est au pouvoir au Sénégal, Pastef anti-système, anti-françafrique ? Vous avez été un acteur de la françafrique. » Pastef anti, anti, anti ! Xanaa Pastef moom, il  est anti tout et n’est pro rien ! Bref, notre Robert répond, une réponse qui ne sera pas celle attendue, celle-ci : « Vous savez, il faut s’adapter au mouvement général du monde. Aujourd’hui, il n’est pas pensable, à moins d’être fou, de croire qu’on pourrait pérenniser ou réactualiser les anciennes relations qui ont existé entre la France et les républiques africaines. Aujourd’hui, c’est gagnant-gagnant. Aujourd’hui, avec la mondialisation, il n’est plus question d’un retour quelconque aux relations entre la France et les républiques africaines. » Pastef et ses responsables ne font pas autre chose, malgré ce que racontent jour et nuit leurs ennemis sur les plateaux de télévision ou devant les micros de radio.

Une question est aussi posée sur la décision du président-politicien d’avoir été tête de liste de la Coalition (Takku Wallu Senegaal) qui n’obtient que 16 députés lors des élections législatives du 17 novembre 2024. En gros, notre Robert a qualifié la décision de son « ami » de grosse faute, « indigne d’un ancien président de la République ». Et il revient vite sur Pastef et termine sa réponse ainsi : « Aujourd’hui, Pastef est là, et bien là. Qu’il y ait une opposition microscopique, tant mieux ! J’espère qu’Ousmane Sonko et Pastef joueront le jeu de la démocratie ! Ils en ont souffert de l’absence de la démocratie ? »

Comme si c’est ce qu’il attendait, notre journaliste saute sur l’occasion pour poser une question, une question-description, si on peut l’appeler ainsi. La voici : « Ce n’est pas forcément ce à quoi on assiste aujourd’hui : des arrestations pour de supposés délits d’opinions, Moustapha Diakhaté en position de garde à vue ce week-end, entre autres dérives prématurées pour certains, pour  des gens qui sont venus au pouvoir il y a 7 à 8 mois qui s’adonnent à des pratiques qu’ils dénonçaient il y a très peu de temps. »

Réponse de Robert : « Laissons passer le temps des erreurs et laissons passer le temps de l’apprentissage ! On ne s’improvise pas  président de la République. »

Loin d’être satisfait – il ne pouvait pas l’être d’ailleurs, si on sait toute son « affection » pour le leader de Pastef –, il interpelle Robert : « Les libertés sont sacrées Robert Bourgi, et on ne s’amuse pas avec. Pourquoi les mêmes pratiques doivent revenir aujourd’hui au nom de l’apprentissage et des erreurs de débutant ? »

Robert ne répond pas directement à la question. « Je suis confiant, dit-il. Je n’ai jamais parlé au Premier ministre, je ne l’ai jamais vu de près. Je ne leur ai jamais serré la main encore moins avec le Président de la République. » Et si cette confidence était un appel du pied ! Une sorte de bayi lèen maa xel en walaf ! Toujours en direction du journaliste, il répond ceci, cette fois en rapport avec la question posée : « Et si je vous apprends qu’Ousmane Sonko et Diomaye Faye n’ont pas la mémoire courte. Ils savent combien la presse leur a été favorable pendant des années ? »  Réponse donnant presque des ailes à notre journaliste qui réplique : « Et si je vous apprends que Pastef et ses responsables sont allergiques à la contradiction et aux critiques ! »

L’émission comporte d’autres questions et réponses qui en disent long sur le journaliste et son invité. Cependant, comme ce texte est déjà long, je m’arrête sur une dernière question dont la réponse nous en apprend sur le vieux président-politicien. Voici la question : « Dans votre livre, beaucoup de biens sur Macky Sall et Abdoulaye Wade. N’ont-ils pas été dans les combinaisons françafricaines ? »

Longue réponse qui ne devrait pas mettre à l’aise ses inconditionnels – car, il en compte encore dans le pays. Sans gêne donc, Robert Bourgi répond : « Wade, pas un Sénégalais qui ne le respecte pas, ne l’estime pas, ni l’affectionne pas. Nous sommes tous des enfants de Wade. Il n’a pas participé à la françafrique que j’ai connue. La seule chose qu’il ait faite et que je pouvais ne pas évoquer, c’est le financement qu’il a apporté à la campagne présidentielle Jacques Chirac de 2002, lorsqu’il était opposé à Lionel Jospin. » « Aide financière d’un million de dollars, précise-t-il, remis au Secrétaire général de l’époque, Dominique de Villepin, par Karim Wade ». « En ma présence », précise-t-il encore.

« C’est le seul travers que je lui connaisse pour le côté obscur de la françafrique, le financement des personnalités politiques françaises par les chefs d’État africains », conclut-il.

Donc, sa prestation tout au long de l’émission hebdomadaire de ce 24 novembre 2024 dont il était le grand invité, atteste de l’affection, de l’admiration qu’il avait pour Pastef et ses responsables et, en particulier, pour Ousmane Sonko, ce « miracle de la nature ». C’est, du moins, l’impression qu’il laissait  à ceux et à celles qui avaient écouté l’émission. Mais voilà que, six à sept mois après, ce même Robert Bourgi nous apparaît avec tout un autre visage, dans une lettre adressée au Président Bassirou Diomaye Faye  et à son super Premier ministre ! Lettre qui a pour titre « J’ai peur pour le Sénégal » ?

Ce Robert Bourgi avoir peur pour le Sénégal, seulement en juin 2025 ! N’avait-il pas peur pendant toute cette période de trois ans qui a failli plonger notre dans un chaos d’où on le sortirait difficilement ? Ce Robert Bourgi que j’ai écouté attentivement pendant toute cette fameuse émission, oser présenter seulement sept à huit mois après, notre pays et ses responsables tout en noir ! Je n’insiste pas sur sa fameuse lettre qui circule dans les réseaux sociaux et qui est à la portée de tout le monde. J’invite le lecteur à comparer les deux Bourgi : celui de l’émission du 24 novembre 2024 et l’autre de la lettre « J’ai peur pour le Sénégal ». Au début de la fameuse émission, Robert Bourgi a précisé, alors que cela n’avait rien à voir avec la question qui était posée, qu’il n’avait jamais parlé  au Premier ministre, ne l’a jamais vu de près, ne lui a jamais serré la main, encore moins au président Diomaye Faye. N’était-ce pas  une manière de leur dire : « bayi léen ma xel ? »

Je ne me hasarderai pas à affirmer que cet acteur de la françafrique a sollicité une audience à l’un ou à l’autre. L’habitude étant une seconde nature, ce Franco-libanais résisterait difficilement à la tentation de se rapprocher du Duo par tous les moyens. En tout cas, tout indique que c’est loin d’être le cas ; ce qui expliquerait cette lettre dont il devrait connaître la suite, s’il n’est pas naïf. Le Président Bassirou Diomaye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont vraiment d’autres chats, bien d’autres chats à fouetter. En tout cas si l’un ou l’autre accédait à sa demande, il ferait mal, très mal à nombre de Pastéfiens et de bien d’autres compatriotes, qui ne veulent que du bien  pour le Sénégal. Parmi eux, et en bonne place, l’auteur de ce texte.

Dakar, le 26 juin 2024

Mody Niang

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