Le contrat social du MJS
Le Président du Mouvement Jammi Sénégal (MJS), candidat à la prochaine élection présidentielle au Sénégal, a officiellement déclaré sa candidature hier. Il veut apporter le changement, la rupture. D’après Ibrahima Diop, l’espace politique sénégalais n’a pas changé depuis 1960. ‘’On s’oppose de la même manière, on gouverne de la même manière comme à l’image d’une voiture en panne et nous continuons de parler du chauffeur’’.
Les différents soulèvements populaires, selon lui, sont la conséquence directe de l’amour ou de la haine par procuration qui fait que les Sénégalais sont plus habitués à suivre des personnes que des idées, des sentiments personnels que de vraies vocations humaines. ‘’En tant que Parti politique épris de justice et conscient du danger qui nous guette, notre devoir est de trouver une solution définitive aux problèmes des Sénégalais.
Le Mouvement Jammi Sénégal apporte une solution économique et sociale pérenne pour le bonheur de nos concitoyens. Le MJS et ses alliées ont décidé de m'investir comme leur candidat à la prochaine élection présidentielle. Notre programme est sous forme de Contrat social. Ce Contrat social est un accord de gestion et de protection de notre modèle de société sénégalaise, mais surtout comme projet de refondation ou de reformulation de certaines structures pour consolider notre démocratie ébranlée, affaiblie, discréditée et dévaluée’’, a confié M. Diop face à la presse.
Selon lui, sa formation politique a pour objectif de voler au secours des populations qui s’engouffrent davantage dans la misère et la désolation et qui se résignent à survivre en acceptant la fatalité. Une fois élu, il va mettre sur place un gouvernement de 20 ministres. Au niveau du parlement, il va créer des projets de lois imposant aux partis politiques à mieux former les députés sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale.
Concernant la justice, il s’engage à la rendre totalement indépendante. Le Président de la République d’après lui, ne siègera plus au Conseil supérieur de la magistrature. ‘’Un juge des libertés sera créé entre le parquet et le tribunal pour mieux contrôler les actions du parquet concernant les décisions de celui-ci pour réduire les mandats de dépôt en fonction de la gravité des chefs d’inculpation. La mobilité des magistrats sera gérée par eux-mêmes et l’exécutif ne fera que valider les propositions. Nous allons réduire considérablement la pauvreté, en créant différents types d’agences qui appuient les citoyens par rapport à chaque situation. Une agence dénommée ‘’Goungué Ndaw gni’’ sera mise en place pour accompagner les jeunes à trouver du travail dans tous les secteurs.
Le SMIC sera fixé à 80 000 FCFA et contrôlé strictement par le gouvernement pour qu’il soit respecté.
Le secteur informel sera formalisé en grande partie pour récupérer le gap perdu sur le plan fiscal. Une agence ‘’Saytou Wergui Yaram’’ sera mise en place avec un portail informatique qui permettra à tout citoyen d’avoir des aides et de l’assistance de l’État en cas de maladie en fonction de ses revenus’’ a-t-il promis.
Une agence ‘’Wallu Deukeundo’’ sera mise en place pour attribuer des aides au logement aux sénégalais en fonction de leurs revenus. Une autre ‘’Ndimbeul diabott’’ sera mise en place pour attribuer des aides aux parents isolés avec des enfants en charge, en fonction de leurs revenus, entre autres.
‘’On mettra en place un système de rachat des ordures pour les recycler, ce qui permettra non seulement d’assurer la propreté, mais également de générer de l’électricité, du Gaz et de l’eau à partir du recyclage de ces ordures’’, a-t-il conclu.