Publié le 13 Sep 2023 - 13:35
SÉISME AU MAROC

Le bilan provisoire passe à 2 901 morts et 5 530 blessés

 

Le nombre de morts dans la province d’Al Haouz s’élève à 1 643, « tandis qu’aucun nouveau décès n’a été signalé dans les autres provinces et préfectures concernées », précise le ministère.

 

  • Le point sur la situation en fin d’après-midi
  • Le dernier bilan du puissant séisme qui a secoué le Maroc vendredi soir s’établissait mardi après-midi à 2 901 morts et 5 530 blessés.
  • Les secouristes continuent de chercher des survivants dans les décombres, mais, plus de soixante-douze heures après la catastrophe, les espoirs s’amenuisent. L’épicentre du séisme est situé dans une zone montagneuse du Haut Atlas, où les éboulements rendent difficile l’accès aux villages sinistrés.
  • L’armée marocaine a installé des hôpitaux de campagne pour soigner les blessés dans les zones enclavées, comme dans le village d’Asni, dans la province sinistrée d’Al Haouz, à un peu plus d’une heure de Marrakech.
  • Le Maroc, actuellement en froid avec la France, n’a pas saisi la proposition d’aide de cette dernière, déclenchant un début de polémique. La ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna, a jugé la « querelle » « tout à fait déplacée » : « Le Maroc n’a refusé aucune aide, aucune proposition », a-t-elle assuré sur BFM-TV, rappelant que « le Maroc est souverain ».
  • Dimanche soir, le Maroc a annoncé avoir accepté les offres de quatre pays d’envoyer des équipes de recherche et sauvetage (Espagne, Royaume-Uni, Qatar et Emirats arabes unis). Madrid a annoncé lundi soir l’envoi de nouveaux sauveteurs en renfort.
  • Plusieurs organisations caritatives françaises ont lancé un appel à la générosité auprès du grand public. Parmi elles, le Secours populaire français, la Fondation de France, la Croix-Rouge, l’Unicef et CARE.
  • L’Egypte a décrété mardi trois jours de deuil national « en solidarité avec les Marocains et les Libyens », a rapporté la présidence, en hommage aux milliers de personnes mortes dans les inondations en Libye et le séisme au Maroc.

Le point sur la situation en fin d’après-midi

  • Le dernier bilan du puissant séisme qui a secoué le Maroc vendredi soir s’établissait mardi après-midi à 2 901 morts et 5 530 blessés.
  • Les secouristes continuent de chercher des survivants dans les décombres, mais, plus de soixante-douze heures après la catastrophe, les espoirs s’amenuisent. L’épicentre du séisme est situé dans une zone montagneuse du Haut Atlas, où les éboulements rendent difficile l’accès aux villages sinistrés.
  • L’armée marocaine a installé des hôpitaux de campagne pour soigner les blessés dans les zones enclavées, comme dans le village d’Asni, dans la province sinistrée d’Al Haouz, à un peu plus d’une heure de Marrakech.
  • Le Maroc, actuellement en froid avec la France, n’a pas saisi la proposition d’aide de cette dernière, déclenchant un début de polémique. La ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna, a jugé la « querelle » « tout à fait déplacée » : « Le Maroc n’a refusé aucune aide, aucune proposition », a-t-elle assuré sur BFM-TV, rappelant que « le Maroc est souverain ».
  • Dimanche soir, le Maroc a annoncé avoir accepté les offres de quatre pays d’envoyer des équipes de recherche et sauvetage (Espagne, Royaume-Uni, Qatar et Emirats arabes unis). Madrid a annoncé lundi soir l’envoi de nouveaux sauveteurs en renfort.
  • Plusieurs organisations caritatives françaises ont lancé un appel à la générosité auprès du grand public. Parmi elles, le Secours populaire français, la Fondation de France, la Croix-Rouge, l’Unicef et CARE.
  • L’Egypte a décrété mardi trois jours de deuil national « en solidarité avec les Marocains et les Libyens », a rapporté la présidence, en hommage aux milliers de personnes mortes dans les inondations en Libye et le séisme au Maroc.

L’Egypte décrète trois jours de deuil national pour la Libye et le Maroc

L’Egypte a décrété mardi trois jours de deuil national « en solidarité avec les Marocains et les Libyens », a rapporté la présidence, après la mort de milliers de personnes dans des inondations en Libye et un séisme au Maroc.

Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a également ordonné « à l’armée d’apporter toutes les aides humanitaires possibles, des équipes de sauvetage, des équipements et des campements pour abriter les rescapés en coordination avec les institutions libyennes et marocaines », a précisé son porte-parole, Ahmed Fahmy, dans un communiqué. Ces aides seront acheminées « par voie aérienne et maritime ».

Un concert caritatif organisé pour le Maroc avec Patrick Bruel, M. Pokora et Hoshi

Patrick Bruel, M. Pokora et Hoshi font partie des artistes qui se produiront, mercredi 13 septembre à Paris, lors d’un concert caritatif pour les victimes du séisme au Maroc, retransmis en direct par M6, a annoncé la chaîne mardi sur X (anciennement Twitter).

Intitulé « Tous avec le Maroc », ce concert, qui aura lieu à partir de 21 h 10 au Palais des sports, est organisé « en partenariat avec La Croix-Rouge française et au profit du Croissant-Rouge marocain », a indiqué M6 dans un communiqué.

Parmi les artistes annoncés figurent aussi Claudio Capeo, Faudel, Natasha St-Pier, Tina Arena, Yves Duteil, la Troupe de Molière, Joseph Kamel et Ycare.

Le bilan provisoire passe à 2 901 morts et 5 530 blessés, selon le ministère de l’intérieur marocain

Le ministère de l’intérieur marocain a annoncé un nouveau bilan mardi. Le communiqué fait état de 2 901 morts et 5 530 blessés. Le nombre de morts dans la province d’Al Haouz s’élève à 1 643, « tandis qu’aucun nouveau décès n’a été signalé dans les autres provinces et préfectures concernées », précise le ministère.

Destitution de Joe Biden : le chef républicain de la Chambre des représentants lance une enquête

La Maison Blanche a immédiatement accusé les républicains de recourir à la « pire des manœuvres politiciennes extrêmes ».

L’ouverture d’une procédure de destitution est réclamée depuis des mois par l’aile trumpiste du Parti républicain. Le chef républicain de la Chambre américaine des représentants a annoncé, mardi 12 septembre, lancer une enquête en destitution du président, Joe Biden, sur les affaires controversées de son fils à l’étranger. Kevin McCarthy estime que le dirigeant démocrate a « menti » au peuple américain.

La Maison Blanche a immédiatement dénoncé cette enquête, accusant les républicains de recourir à la « pire des manœuvres politiciennes extrêmes ». « Les républicains de la Chambre ont enquêté sur le président pendant neuf mois et n’ont pas trouvé une seule preuve d’un acte répréhensible », a déclaré Ian Sams, un porte-parole de la Maison Blanche sur X (ex-Twitter).

La Constitution américaine prévoit que le Congrès peut destituer le président en cas de « trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs ».

Les républicains de la Chambre des représentants, majoritaires depuis janvier, instruisent une série d’enquêtes parlementaires sur les affaires du fils cadet de Joe Biden. Ces élus ont « identifié des allégations sérieuses et crédibles sur la conduite du président Biden », a assuré Kevin McCarthy, accusant le démocrate d’alimenter une « culture de la corruption ».

Cette enquête n’a toutefois pour l’instant quasiment aucune chance d’aboutir à la destitution de Joe Biden, son parti étant majoritaire au Sénat, chambre qui serait appelée à juger le président démocrate s’il était inculpé par les élus.

Cible privilégiée de la droite américaine

Hunter Biden, ancien homme d’affaires de 53 ans, est devenu une cible privilégiée de la droite américaine. Les élus lui reprochent notamment d’avoir fait des affaires douteuses en Ukraine et en Chine alors que Joe Biden était vice-président de Barack Obama (2009-2017), en capitalisant sur les réseaux et le nom de son père. Joe Biden a toujours soutenu publiquement son fils, au passé de toxicomane, également aux prises avec la justice.

Plusieurs élus modérés du Parti républicain s’opposent toutefois à l’ouverture de cette enquête, de peur de transformer la procédure en exercice purement partisan. Les démocrates répondent, eux, que ces efforts de la droite ne sont que des paravents servant à occulter les démêlés judiciaires qui s’accumulent pour Donald Trump. L’ancien président, qui pourrait à nouveau affronter Joe Biden en novembre 2024, a été inculpé quatre fois en moins de six mois.

Jamais un président n’a été destitué dans l’histoire américaine. Trois ont été mis en accusation (Andrew Johnson en 1868, Bill Clinton en 1998 et Donald Trump en 2019 et en 2021) mais tous ont été finalement acquittés. Richard Nixon a préféré démissionner en 1974 pour éviter une destitution certaine par le Congrès en raison du scandale du Watergate.

Le Monde avec AFP

 

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