Publié le 4 Oct 2012 - 15:09
MUSIQUE

Le Bema unit l'Afrique autour de 17 artistes

 

 

 

17 artistes venus de 17 pays différents réunis dans un album de 17 titres. C'est la nouvelle compilation du Bureau export musique africaine (BEMA).

 

Cet album auquel a pris part le groupe Takeifa, vient clôturer le programme du Salam music expo, un salon porté par le Bema en partenariat avec d'autres membres locaux et internationaux. C'est le cas du Tinga musiques et développement (Sénégal), de Mass productions (Guinée), de Aap (Bénin) et du Uman culture du Burkina Faso. «Cette compilation vise à promouvoir la musique africaine, mais aussi à permettre aux artistes qui ont participé à cet album de dépasser les frontières en vue d'être découverts par des professionnels de la musique», explique Aïda Diagne de Africa Fête. Elle a ainsi cité le chanteur mauritanien Ousmane Gangué qui a déjà participé à un festival grâce à sa présence à la deuxième édition de la compilation Bema.

 

Seul groupe sénégalais du lot, le groupe Takeifa, à travers son lead vocal Jac Keïta, se dit heureux d'être sélectionné pour chanter dans cet album. «C'est aussi une manière de montrer la nouvelle génération consciente de l'Afrique», ajoute-t-il, après une 3e place au Prix Rfi découvertes 2012.

 

Pour la compilation de cette année, les 17 chanteurs viennent des cinq régions d'Afrique. Pour l'Afrique de l'Ouest, ils sont de Guinée, Guinée-Bissau, Côte d'Ivoire, Sénégal, Cap-Vert, Burkina-Faso et Bénin. L'Afrique Centrale est représentée par le Tchad avec la lauréate du concours Découvertes Rfi 2007, Mounira Mitchala, et le Cameroun. L'Afrique de l'Est n'a pas été en reste avec l'Ouganda et les Comores. Sans oublier l'Afrique du Sud avec la jeune Zahara, le Mozambique, le Botswana et le Zimbabwe. Le Maghreb a aussi son représentant avec les jeunes du groupe Tiraline.

 

Tous ces artistes ont été sélectionnés sur plus d'une centaine de candidatures. Selon les initiateurs, cette compilation dupliquée à 2 000 exemplaires n'est pas destinée à la vente, mais aux médiats et aux professionnels de la musique. Le projet est soutenu par l'Union européenne, le Ministère de l'Économie et des Finances et celui de la Culture du Sénégal. D'autres structures ont également apporté leur contribution, comme l'Institut français de Dakar, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et la Ville de Dakar.

 

AMADOU THIAM

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