« Pastef/Les Patriotes » charge la néo-opposition apériste
En réponse à la sortie des cadres de l’Alliance pour la république (Apr) arguant de la « pertinence du Plan Sénégal émergent qui a placé le Sénégal sur la trajectoire de l’émergence » et pointant du doigt les limites du nouveau régime du tandem Bassirou Diomaye Diakhar Faye-Ousmane Sonko au Pouvoir avec leur « Projet » chimérique ; le contraignant « à adopter le Pse comme référentiel », le Secrétaire général de « Pastef/Les Patriotes », l’honorable député Mohamed Ayib Daffé les range dans la catégorie des réactions d’ « une nouvelle opposition qui cherche ses repères, qui cherche son discours et qui est dans l’apprentissage ».
La bataille sera épique entre les tenants du Plan Sénégal émergent (Pse), référentiel des politiques publiques du régime sortant de Macky Sall, aux porteurs de « Projet de rupture systémique, matrice des politiques de développement socio-économique porté par le 5e président de la république Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, Aux critiques des cadres de l’Apr pointant du doigt les limite du nouveau régime, le Secrétaire général par intérim de « Pastef/Les Patriotes » ne les comprends pas du tout. « La nouvelle opposition est dans la précipitation et l’empressement et cherche à trouver un nouveau discours. C’est du babillage politique. Porter ces récriminations pour un Etat qui vient à peine de boucler un mois d’exercice.
C’est pourquoi il faut être indulgent avec elle », a déclaré l’honorable député Mohamed Ayib Daffé. Selon le Président de la Commission des Délégations à l’Assemblée nationale, l’honorable député Mohamed Ayib Daffé, « le nouveau régime a clairement annoncé qu’il ne va pas continuer avec le Pse. Il est en train d’élaborer le « Projet de transformation Systémique ». Ce nouveau référentiel qui sera la matrice des politiques publiques avec des orientations et des actions précises ». Dans le document du « Projet » du président Diomaye Faye, « il y’a une vision, 5 axes stratégiques et 15 orientations avec des délais de réalisations précis et il sera opérationnalisé dans le cadre de planification conformément au système nationale de planification », a-t-il poursuivi. Par conséquent, « soit ils ne comprennent pas le fonctionnement de l’Etat, soit ils feignent d’ignorer », leur a-t-il fait savoir. Pour leur gouverne, il leur rappellera qu’« un programme politique porté par un candidat, quand vous accédez au pouvoir, il faut le cadrer, l’élaborer selon le canevas de planification, de programmation et de budgétisation et de suivi-évaluation définies par la loi portant système de planification nationale et un cadre de programmation budgétaire (Lfi, directives de l’UEMOA avec la Gestion accès sur les résultats). On doit tenir compte de tout cela ».
Aussi, « le Projet, qui n’est ni la Bible ni le Coran, sera mis en œuvre et ses insuffisances seront améliorées », a-t-il précisé. En outre, « le Projet est à ne pas confondre avec le Programme que l’Etat du Sénégal a négocié avec le FMI. En validant en toute souveraineté le programme conjoint (facilité élargi de crédit, mécanisme élargi de crédit et facilité de résilience et de durabilité) qui épouse les objectifs stratégiques du Programme du président de la république pour le plan d’actions gouvernemental et pour le référentiel qui sera élaboré à la fin du 3e trimestre 2024, le Sénégal, membre du Fonds, a engagé sa signature. Suivant le principe de la continuité de l’Etat, le gouvernement a décidé de le poursuivre. Des ajustements seront effectués avec la Lfr qui sera soumise à l’Assemblée avant la fin de la session prévue en juin prochain et les premiers effets des ruptures annoncées verront le jour », a-t-il assuré.
Malamine CISSE