Publié le 12 Dec 2014 - 10:02
7E EDITION DU BOUKOUT FESTIVAL

L’initiation traditionnelle revisitée sous  l’angle culturel

 

 

Bignona, en Casamance, vibrera du 13 au  30 décembre au rythme du Boukout, cérémonie d’initiation traditionnelle magnifiée depuis 7 ans par un festival local du même nom. Concerts, ateliers, projections et enfin parade rituelle constituent ainsi le corps de cette célébration du sacré Diola.

 

Parrainée cette année (et pour la toute première fois) par Massamba Guèye, conteur de renom et ancien directeur du Théâtre National Daniel Sorano, la 7e édition du Boukout Festival se déroulera du 13 au 20 décembre prochain à Bignona (Casamance).

Le Boukout Festival, qui démarre donc ses activités ce week-end, se veut un événement de proximité centré sur la tradition mais ouvert à tous, quelles ques soient leurs influences ou appartenances géographiques et/ou culturelles : ‘’Le Boukout est une initiation qui se passe tous les 30 ans mais nous faisons ce festival chaque année pour communier avec les gens et ainsi leur permettre d’assister à ce temps fort de notre tradition, qui véhicule nos valeurs’’, explique Djibril Diamé, le Directeur de l’événement.

Ainsi, à partir de ce samedi, s’ouvriront lesdites festivités avec d’abord différents ateliers dans plusieurs quartiers bignonois… Le but, là encore, est d’être au plus près des riverains qui, de par les retours parvenus au staff de l’événement, se sont ‘’accaparé’’ cet événement qui, aujourd’hui, est presque devenu une institution dans la localité.

C’est néanmoins les 19 et 20 décembre que le festival connaîtra son apothéose avec une série de concerts de musique locale et fusion à l’Alliance française (Swing Mandingue, Lokho Lokho, Gambie, Atouka, Badjioutane et autres) puis, le dimanche, une parade rituelle incluant 15 troupes venues de 13 villages des alentours et porteuses d’une soixantaine de masques.

Ladite parade étant bien sûr accompagnée de la scène avec, encore une fois, un plateau d’exception pour ‘’ambiancer’’ les festivaliers jusqu’au bout de la nuit.

Pan Suum* !

* : «Ça va être grandiose/la joie!», en Diola

Sophiane Bengeloun

 

 

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