Alioune Tine favorable à une liberté provisoire
Les visites pour le Cheikh continuent à la maison d’arrêt et de correction de Thiès. C’était au tour hier du président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO), Alioune Tine, d’y faire un tour. La visite n’est nullement guidée par la sortie médiatique du pool d’avocats de Cheikh Béthio Thioune selon qui ‘’si l’irréparable arrive à Cheikh Béthio, l’État est responsable’’. Mais plutôt par une enquête menée par Alioune Tine. ‘’Je suis allé à Thiès après avoir reçu des informations sur la santé de Cheikh Béthio’’, a-t-il dit à EnQuête qui l’a joint au téléphone. Lesquelles ont été confirmées par le concerné et ont poussé Alioune Tine à vouloir batailler pour la libération du guide des Thiantacounes. ‘’Je suis favorable à la mise en liberté provisoire du Cheikh au nom du droit à la santé et pour des raisons humanitaires. Je compte alerter les pouvoirs publics et utiliser les voies diplomatiques pour y arriver’’, a défendu M. Tine. A l’en croire, le cas du plus célèbre prisonnier de la cité du Rail est grave. Et ne croyez surtout pas que c’est de la fiction. Le Cheikh souffrirait d’un cancer, a déjà fait un AVC et six arrêts cardiaques entre 2005 et 2012. Ainsi, il serait mieux que les autorités compétentes le laissent aller à son rendez-vous médical à Paris notamment à la Pitié Salpêtrière. Tous les documents relatifs à ce fameux rendez-vous seraient déjà déposés auprès des autorités judiciaires. Le Cheikh, juste pour sa santé, est même prêt à payer les billets d’avion des gardes pénitentiaires et rester menotté jusque chez Hollande.
Il faut dire qu’Alioune Tine était accompagné, lors de sa visite au guide des Thiantacounes, par Oumar Diallo et Serigne Fallou Dieng, le président du Cercle des intellectuels soufis et non moins personne ressource de la RADDHO.