le procès s'ouvre ce lundi
C'est aujourd'hui que l'affaire du navire de guerre « déclassé » du nom de Defender sera jugée en flagrant délit. Une affaire qui est très suivie du fait que le nom d'un grand monsieur de la Police, Toto Sarr, y est cité. A ce dernier, il est surtout reproché d'avoir facilité l'arrivée du navire dans les eaux territoriales sénégalaises sans autorisation préalable. Des cadres de la Police avaient qualifié l'affaire de « bidon », ce qui n’empêche pas pour autant l’État d’avancer des raisons sécuritaires sérieuses qui ont motivé l'arrestation des personnes impliquées. .
A noter que les prévenus sont poursuivis pour détournement de mission, séjour irrégulier, association de malfaiteurs, embarquement clandestin et violation de la zone maritime.
Le navire de guerre, «Defender » a été arraisonné par des commandos marins, un corps d’élite de l’Armée sénégalaise, après que sa présence a été constatée dans nos eaux.
Ensuite, le navire avait été conduit à la rade de la Marine, au port de Dakar ; et son équipage, composé de quatre anciens militaires britanniques, mis aux arrêts. Ces derniers, indique une source, ont travaillé dans la surveillance pour une société de sécurité. Tandis que le «Defender », selon la même source, appartenait au Sultanat d’Oman. Le navire de guerre avait été « déclassé pour servir de bateau de plaisance ».
L'ancien Dgsn et deux autres personnes avaient bénéficié d'une liberté provisoire après avoir été déférés au parquet.
EnQuete