Publié le 27 Jul 2022 - 11:22

Alioune Tine et Cie

 

Le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine, le  président du Cosce, Pr. Babacar Guèye, le président du Club des investisseurs sénégalais (Cis), Babacar Ngom, la présidente de l’AMLD/RFEFH,  Pr. Ndioro Ndiaye, le secrétaire général du Gradec, Ababacar Fall, et  le  secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes (CSA),  Elimane Diouf, constituaient le Comité de médiation Forces vives. Hier, dans un communiqué reçu à ‘’EnQuête’’, ils sont revenus sur la genèse de cette instance. ‘’Pendant la période de précampagne électorale, le Sénégal a connu des tensions politiques et des violences électorales sanctionnées par des pertes en vies humaines et des arrestations de concitoyens, voire de candidats aux élections législatives.

Les observateurs de la scène politique et les citoyens avaient exprimé leurs inquiétudes et préoccupations devant l’escalade des tensions, en particulier avant les manifestations finalement annulées du 29 juin 2022. C’est dans ce contexte que plusieurs segments de la société (organisations de la société civile, secteur privé, religieux et syndicats) et des organisations non gouvernementales, d’un seul élan, se sont levés et ont entrepris une médiation auprès des autorités du pays et des coalitions impliquées’’, rappelle le comité. L’objectif était d’apaiser les tensions et de favoriser la tenue d’élections législatives apaisées, ajoute-t-il.

...‘’C’est dans le même esprit d’apaisement que le Comité de médiation Forces vives du Sénégal, constatant et déplorant les multiples incidents qui ont émaillé la campagne électorale, invite les coalitions engagées à préserver la paix sociale en vue de permettre l’exercice du droit de suffrage dans un climat de sérénité le jour du scrutin’’, lit-on dans la note. Dans le même esprit, ‘’le Comité de médiation invite l’Administration électorale à veiller au bon déroulement du scrutin dans les meilleures conditions matérielles et dans la transparence, conformément aux valeurs et traditions démocratiques du Sénégal’’.

Il appelle également les huit coalitions en lice ‘’à accepter le verdict des urnes et à user des voies légales de recours, en cas de contestation de la régularité des opérations électorales. Conscient des exigences et enjeux démocratiques, du rôle pivot du Sénégal dans la stabilité de la sous-région, le comité invite tous les acteurs du processus électoral et de la classe politique à engager dès à présent une réflexion pour le renforcement du système électoral et politique sénégalais’’. Aussi, le Comité de médiation des Forces vives du Sénégal se dit prêt à ‘’faciliter les discussions nécessaires entre l’État, les acteurs politiques et la société civile, au lendemain des élections législatives du 31 juillet 2022, qu’il espère transparentes et apaisées’’.

 

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