406 entreprises ont bénéficié du soutien du Fonds
Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) se réjouit d’avoir accompagné depuis sa création 406 entreprises dans la recherche de financements.
Après deux (2) ans d’exercice, l’heure est au bilan pour le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP). Cet organe qui a été créé, pour résoudre l’équation de l’absence de garantie qui constitue un frein pour certaines Petites et moyennes entreprises (Pme) ou Petites et moyennes industries (Pmi), étale ses premières moissons.
Selon son administrateur général qui a présenté, mercredi dernier à l’issue d’une réunion du conseil d’administration, les résultats du Fongip, l’objectif premier qui a été de faciliter l’accès au crédit aux Pme et Pmi a été presque atteint. À cette date, 406 entreprises ont bénéficié de financements grâce aux garanties du fonds. Le Fonds de garantie des investissements prioritaires a aussi accompagné 1 500 groupements d’intérêts économiques (GIE) de femmes. Au total, le Fongip a mobilisé 17 milliards 16 millions de crédits pour accompagner les Pme, à en croire Doudou Ka.
Au-delà d’aider ces Pme et Pmi à obtenir des garanties auprès des banques et des sociétés financières décentralisées (SFD), le Fongip leur a permis d’avoir des durées de prêts beaucoup plus longues et des taux d’intérêt moins élevés. Avec les banques, renseigne M. Ka, la moyenne des taux d’intérêt était de 8% grâce à l’intervention du Fongip. Quant aux durées des prêts, elles étaient de deux ans pour la plupart. Grâce au Fonds, les Pme ont des prêts sur une durée de 4 ans.
Par ailleurs, cette manne financière dégagée par le Fongip a permis, dit-il, de créer 500 emplois directs sans compter ceux indirects. En plus, il a consolidé 400 emplois. Pour cela, Doudou Ka considère sa structure comme une ‘’banque d’affaires, un service qui accompagne les investisseurs sénégalais’’. Il se fixe aujourd’hui comme objectif de faire du Fongip une institution de référence. Le processus est même déjà en cours, souligne-t-il, car il veut en faire ‘’une institution reconnue par la Banque centrale et les institutions internationales’’.
Il résulte des résultats du Fongip que les projets du secteur primaire : la pêche, l’agriculture, l’élevage, ont plus bénéficié de l’accompagnement du Fonds de garantie des projets prioritaires. Le tourisme a aussi occupé une bonne partie du financement, ajoute l’administrateur général.
Si l’année 2016 est placée sous le signe de l’emploi par le gouvernement, elle est une année cruciale pour le Fongip qui souhaite atteindre 250 milliards de F CFA de financement. Présente dans 33 départements, la structure que dirige Doudou Ka entend aussi, en 2016, couvrir les 45 départements que compte le pays.
ALIOU NGAMBY NDIAYE