Publié le 30 Mar 2023 - 15:48
BLANCHIMENT D’ARGENT ET FINANCEMENT DU TERRORISME

Le Giaba met en branle le triple C - Coordination, Collaboration et Coopération - contre ces menaces

 

Le contexte géopolitique de la sous-région est marqué par des tensions vives et une instabilité sur le plan politique dans plusieurs États. Ce qui est une source majeure pour le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Pour sortir de ce fléau, le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (Giaba) veut faire du triple C son arme de combat.

 

‘’Outre notre engagement, le triple C - Coordination, Collaboration et Coopération - est notre seule arme contre ces menaces. Nos nombreux engagements et ressources ne serviront à rien, si nous ne parvenons pas à coordonner, collaborer et coopérer pour partager nos expériences, nos connaissances et nos ressources afin de perturber et de démanteler les activités et les entreprises criminelles dans notre région, dans le contexte de nos particularités’’. Ce sont les propos d’Edwin Harrys Jr, qui se prononçait lors de la troisième formation du Giaba pour les chefs de délégation aux réunions statutaires du Giaba qui se tient actuellement à Saly Portudal. Le directeur général  fait savoir que ceci est un appel à tous les membres engagés du Giaba ‘’à travailler ensemble dans l'intérêt commun de notre région contre le triple fléau croissant du blanchiment d'argent, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive d'une manière bien coordonnée et stratégique’’.

En effet, promet-il, ‘’conformément à la Vision 2050 du Giaba, qui est d'assurer "une région d'Afrique de l'Ouest pacifique et prospère grâce à la contribution de l'Alliance régionale contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes et au leadership efficace du Giaba", le Secrétariat du Giaba continuera à soutenir les États membres dans l'adoption et la mise en œuvre effective de mesures de LBC/FT répondant à des normes internationales acceptables’’.

D’ailleurs, indique le DG, le deuxième cycle d'évaluations mutuelles concernant le respect de son calendrier, de la contribution des États membres à l'examen au suivi, ainsi qu'à la qualité de ses rapports s'avère très difficile pour le Groupe intergouvernemental (Giaba).

Dès lors, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (LBC/FT), le Giaba déroule un programme de formation de ses chefs de délégation. ‘’Le Secrétariat du Giaba prend des mesures pour renforcer les capacités des membres du Giaba, notamment en organisant des formations pour les chefs de délégation du Giaba et les représentants de l'ECG afin de renforcer leur rôle et leur compréhension des pratiques et procédures du groupe’’, a soutenu M. Harrys Jr.

Avant de poursuivre : ‘’Le Giaba met activement en œuvre le mandat principal de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (LBC/FT) au sein du réseau mondial en procédant à des évaluations mutuelles de ses États membres afin de vérifier leur niveau de conformité avec les normes du Gafi et l'efficacité de leurs systèmes de LBC/FT.’’

IDRISSA AMINATA NIANG (Mbour)

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