Publié le 19 Sep 2016 - 20:09
CONFERENCE PUBLIQUE SUR L’EMPLOI DES JEUNES ET L’EMERGENCE

Le  Dg adjoint du FMI décerne une bonne note au Pse

 

Le Plan Sénégal Emergent (Pse), est un ‘’bon programme’’. C’est la conviction du Directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI). Mitsuhiro Furushawa animait, samedi, à la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar une conférence publique sur le thème ‘’emploi des jeunes et émergence’’.

 

Dans un amphi plein à craquer, le Directeur général adjoint du FMI a évalué le programme phare de développement du régime actuel. Sans avoir été prolixe, M. Furushawa approuve le Pse qu’il juge pertinent. Seulement, souligne l’expert, il faudra au Sénégal deux éléments à prendre en compte pour relever le défi de la mise en œuvre du Pse. Il s’agit de s’inspirer et de tirer les leçons de l’expérience internationale des pays membres du FMI ayant réussi leur émergence.  Ensuite, procéder à des réformes profondes de façon à maintenir la stabilité macro-économique, favoriser une articulation entre les investissements étrangers et les Petites et moyennes entreprises locales (PME).  Autre suggestion faite par l’adjoint de Christine Lagarde est l’intégration de l’économie sénégalaise à l’économie mondiale à travers des importations et exportations libres. A cela, s’ajoute la transformation du secteur informel en un secteur d’émergence et porteur de croissance.

La communication du conférencier s’est achevée sur une note d’espoir quant à l’émergence du Sénégal projetée en 2035 qui, à en croire ce haut fonctionnaire japonais du FMI, est possible à cette échéance. Parmi les éléments sur lesquels se fonde cet espoir de développement à l’horizon 2035, il y a la gouvernance et la diplomatie sénégalaises. ‘’Le Sénégal a de nombreux avantages coopératifs avec beaucoup de pays et institutions internationales. Il a également une position géographique stratégique (accès direct à la mer et à l’occident), une assise démocratique entre autres’’, a énuméré M. Furushawa.

Adapter les enseignements aux besoins de l’économie

Comme solution à l’épineuse problématique de l’emploi des jeunes, le président de l’Institut supérieur d’entrepreneurship et de gestion (ISEG), Mamadou Diop, a  beaucoup insisté sur la formation. ‘’Avec une formation aux métiers, nous pourrons parvenir à contribuer à l’insertion des jeunes et à réduire le chômage et surtout mettre l’entrepreneuriat au cœur de la formation. Il s’agit de donner à l’étudiant l’occasion de créer son propre emploi, d’être son propre patron.

C’est dans ce sens qu’on a mis en place un incubateur d’entreprises qui mobilise plus de 2 000 étudiants qui s’activent dans la mini boulangerie villageoise avec du gaz, l’agriculture et d’autres projets de transformation agroalimentaires pour essayer de préparer nos étudiants demain à créer les produits et services dont notre pays a besoin au quotidien’’, a indiqué M. Diop, par ailleurs, président de la Fédération  des établissements privés d’enseignement supérieur (Fepes).

Sur le même chapitre, le professeur Mamadou Sangharé pense que des réformes sont encore nécessaires dans l’enseignement supérieur. ‘’Le monde bouge. Il faut adapter nos enseignements aux vrais besoins de nos économies. Dans nos universités, les enseignements qui fonctionnent jusqu’à présent, sont ceux qui nous ont été légués par les français. Aujourd’hui c’est aux assemblées de nos universités de proposer des masters adaptés aux besoins de notre pays, ce qui tarde à se faire’’, a déploré M. Sangharé, Directeur de l’enseignement supérieur.

MAMADOU YAYA BALDE

Section: 
ANSD
GLISSEMENT ANNUEL DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE : Un redressement de 24,9 %
LUTTE CONTRE LES MALADIES ZOONOTIQUES : Un projet de près de 500 millions F CFA pour accompagner le One Health
Foire aux stages
SOUVERAINETÉ INDUSTRIELLE ET ALIMENTAIRE : Un cap partagé à Dakar
EXPORTATIONS DU SÉNÉGAL AU MOIS DE MAI 2025 : Un bond de 64,5 % en variation annuelle
EXPLOITATION MINIÈRE – RÉSULTATS D’ENDEAVOUR MINING EN 2024 : Des contributions fiscale et parafiscale de 116 milliards F CFA
RETRAIT LICENCE 5G À YAS ET À EXPRESSO : Ce que l’État reproche aux opérateurs
LUTTE CONTRE LA DÉGRADATION DES TERRES AU SÉNÉGAL : Plus de 80 000 ha seront restaurés avec le projet SURAGGWA
PREMIER TRIMESTRE 2025 : Le nombre d'employés est de 341 699, contre 338 125 un an plus tôt
Der/FJ
Activité industrielle
RÉSILIENCE CLIMATIQUE DES ZONES RURALES GRÂCE AU FINANCEMENT DES MIGRANTS : Le Sénégal dans un projet de 2 milliards F CFA de l'UE
TAUX DE CHÔMAGE ÉLARGI AU PREMIER TRIMESTRE 2025 : Il est de l'ordre de 21,7 %
SAID
RÉALISATIONS DANS 13 COMMUNES DU SÉNÉGAL : Le Promovilles injecte 89 milliards de francs CFA
“GIMI” ATTEINT SA DATE D'EXPLOITATION COMMERCIALE, KOSMOS AUGMENTE SA PRODUCTION DE GNL Dernières nouvelles sur le projet GTA
ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE CONTINENTALE AFRICAINE : La Chambre de commerce vante le potentiel de la Zlecaf
La BM accorde 115 millions de dollars au Sénégal
LENTEURS DANS LES INVESTISSEMENTS : Le Code des marchés publics, un bouc émissaire