Publié le 19 Jan 2024 - 06:31

Congrès international aires marines protégées

 

Hier, en marge de l’atelier de validation de l’étude portant sur l’analyse de la faisabilité des différentes options de financement de la restauration des mangroves au Sénégal, sur la base de la finance carbone, le directeur des Aires marines protégées et classées (DAMPC), colonel Mamadou Sidibé, a confié que la DAMCP, depuis sa création, est passée de sept AMP en 2012 à 17 AMP en 2023, avec une superficie passant de 114 000 ha à 682 435 ha. Dans ce réseau, les 14 AMP (82 %) sont situées dans des zones de mangrove, avec des superficies à restaurer. Par son biais, a-t-il souligné, le Sénégal a été désigné pour abriter le 6e Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC 6) prévu en 2027, le premier en Afrique.

Dans cette perspective, l’atelier offrira l’opportunité de capitaliser cette étude carbone afin de l’inscrire dans les potentiels mécanismes d’autofinancement pour la conservation de la biodiversité marine et côtière. ‘’Les embellis ne doivent pas pour autant occulter les menaces qui pèsent sur la pérennité de nos aires protégées sur notre biodiversité de manière générale et par ricochet sur notre économie. Il est aujourd’hui établi que la conservation de la diversité biologique est, dans une large mesure, tributaire de la perception du public et de la conviction des décideurs que celle-ci a une valeur aussi compétitive que les ressources des secteurs dits porteurs’’, a confié le colonel Sidibé.

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