Les limites du plan Orsec, les chaussées dégradées...
Yeumbeul, Thiaroye, Grand Yoff... sont des quartiers de la banlieue où les familles errent encore à la recherche d'un logement après les fortes pluies qui ont causé des inondations dans la cité capitale, et sur l'étendue du territoire national. Ce qui peut être considéré, selon la Rfm, comme les premières insuffisances visibles du plan Orsec. Ainsi, plus de 250 familles attendent encore l'aide de l'État en dépit de l'important élan de solidarité nationale manifesté à l'endroit des sinistrés.
Comme si la catastrophe devait se poursuivre après les effondrements de dalles et de murs provoqués par la puissance des eaux de pluies, c'est au tour des infrastructures nouvellement construites comme les routes de dévoiler leurs fragilités en plein air. Grand-Yoff, Scat-Urbam, Fass, Gueule-Tapée, entre autres quartiers voient leurs chaussées subir une dégradation accélérée. Celle-ci serait imputable à l’accumulation d'eaux de ruissellement sur la voie publique faute de systèmes de canalisation performants. Les populations indexent les sociétés comme la Senelec, l'Onas et Sonatel qu'elles accusent de ne pas souvent remettre en l'état les espaces qu'elles dégradent en cas de travaux.
Idelette Bissuu
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