Publié le 21 Oct 2012 - 13:40
COUVERTURE DES BESOINS NON SATISFAITS EN PLANIFICATION

Du sort de la mortalité maternelle et infantile au Sénégal

Photo Google

 

 

 

Les besoins non satisfaits en planification familiale restent encore très élevés au Sénégal avec un taux de 32%. Il urge d’agir pour réduire de 20 à 30% les décès maternels et de 12 à 20% la mortalité infantile.

 

Pour atteindre les Objectifs 4-5 et 6 du millénaire pour le développement (OMD), le Sénégal devra, d’ici 2015, réduire la mortalité maternelle de trois quarts et la mortalité infanto-juvénile de deux tiers. Il devra aussi mettre l’accent sur la mortalité néonatale qui représente près de 40% de la mortalité infantile.

 

Il est possible de le faire, selon le Dr Annette Seck Ndiaye, directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA). Elle informe que plusieurs actions sont menées. La stratégie majeure porte sur la santé de la reproduction et vise, de l’avis de la directrice de la PNA, à réduire la mortalité maternelle et l’indice synthétique de fécondité encore à plus de 5 enfants par femme. Des ambitions clairement réitérées lors de la participation de la directrice de la PNA à la 13e Assemblée générale annuelle de la Coalition pour les produits de santé de la reproduction qui s’est tenue ce mois d’octobre à Paris. Ainsi, l’une des priorités demeure la couverture des besoins non satisfaits en planification familiale. Cette dernière permet de réduire de 20 à 30% les décès maternels et de 12 à 20% la mortalité infantile, fait remarquer la directrice de la PNA. Elle regrette qu’au Sénégal, les besoins non satisfaits en planification familiale restent encore très élevés parce qu’atteignant la barre des 32%. C’est la raison pour laquelle ‘’le Sénégal a fait le choix stratégique de faire de la Planification familiale une priorité nationale en vue d’une réduction rapide de la mortalité maternelle et infantile’’, a souligné le Dr Ndiaye.

 

La contraception partout et pour tous

 

C’est ainsi que le Sénégal s’est fixé l’objectif d’augmenter le taux de prévalence contraceptive pour les femmes en union de 12% en 2010 à 27% en 2015. ‘’Le Sénégal devra s’atteler à tout mettre en œuvre pour garantir la disponibilité permanente et en quantité suffisante de produits contraceptifs de qualité pour les populations sénégalaises partout où elles se trouvent et quels que soient leur revenus’’, a insisté la directrice de la PNA. Ce défi majeur n’est pas ‘’insurmontable’’, souligne-t-elle.

 

Pour l’atteinte de ces objectifs, le Sénégal s’est doté d’un plan d’action national autour duquel sont réunis l’ensemble des acteurs et partenaires des pays impliqués dans la Planification familiale. Et avec l’effort coordonné et transversal entrepris par le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale sur l’ensemble de la chaîne pour garantir la disponibilité des produits, les objectifs peuvent bien être atteints, dit-elle. Toutefois, le combat n’est pas encore gagné de l’avis de la directrice du PNA. Elle reconnaît que des efforts restent à faire pour mettre en place une chaîne logistique plus efficiente en mesure de rendre disponibles des produits contraceptifs de qualité ‘’partout et pour tous’’.

 

Amadou NDIAYE

 

 

AVERTISSEMENT!

Il est strictement interdit aux sites d'information établis ou non au Sénégal de copier-coller les articles d' EnQuête+ sans autorisation express. Les contrevenants à cette interdiction feront l'objet de poursuites judiciaires immédiates.

 

Section: 
LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT : Examen des activités du Giaba à Dakar
TRIBUNAL DES FLAGRANTS DÉLITS DE DAKAR : Azoura Fall obtient une liberté provisoire, Kaïré reste en prison
BÂTIMENTS EN RUINES : Les instructions du président 
IMPACT DE LA SURPÊCHE ET DE LA PÊCHE INN : EJF fait le lien avec la migration irrégulière
KOLDA - LUTTE CONTRE LES VIOLENCES ET LE HARCÈLEMENT EN MILIEU DE TRAVAIL : L’Unsas plaide pour la ratification de la Convention 190 de l’OIT
CHANGEMENT CLIMATIQUE : Les raisons des ravages de plus en plus violents dans les pays africains
BLESSURES INVOLONTAIRES : Un chauffeur  écope de six mois avec sursis
SAINT-LOUIS : CONSERVATION DU PHRAGMITE AQUATIQUE EN MIGRATION : Les communautés riveraines du parc de Djoudj s’engagent
VÉLINGARA - CONDAMNÉ POUR DIFFUSION DE FAUSSES NOUVELLES : Le chargé de communication de Pastef dispensé de peines
ATTAQUE DE L'HÔTEL PÉLICAN À NDANGANE La gendarmerie interpelle deux suspects
Retrouvailles à L’APS
Gamou Ndieguene
PRODUCTION INDUSTRIELLE EN MARS 2025 : Elle a augmenté de 19,7 %, selon l’ANSD
TARIQ RAMADAN AU SENEGAL : Présence remarquée, réactions contrastées
CARTOGRAPHIE DU SECTEUR PRIVÉ ET DES CHAÎNES DE VALEUR : Le pôle Nord ouvre  le bal et donne le tempo  
JOURNÉE DU MINISTÈRE DES PÊCHES À LA FIARA 2025 : Dr Fatou Diouf “pêche” pour sa chapelle
AFFAIRES POLITICO-JUDICIAIRES : Une justice qui résiste 
AFFAIRE ÉLEVÉE ÉCOLE ANTOINE DE PADOUE : La réaction de l'IA de Ziguinchor
BLANCHIMENT DE CAPITAUX et FINANCEMENT DU TERRORISME LIÉS À LA CYBERCRIMINALITÉ EN AFRIQUE DE L’OUEST : Le rapport alarmant du Giaba
Chanvre indien