Publié le 18 Dec 2016 - 10:44
DEVELOPPEMENT

L’Ancar veut moderniser le monde rural

 

L’Agence nationale du conseil agricole et rural (Ancar) a organisé, vendredi à Saly, un atelier national de concertation entre les directions du développement rural, ses propres directions et les acteurs du monde rural. Le but est de faciliter la circulation de l’information, afin de réussir une meilleure harmonisation et modernisation de l’encadrement du monde rural

 

Le 22 juin dernier, le président de la République, Macky Sall, avait souhaité que son gouvernement expérimente un nouveau système d’accompagnement des regroupements de producteurs, plus particulièrement au niveau des Domaines Agricoles Communautaires (Dac) et des fermes de l’Anida. Fort imprégné de cette directive, l’Ancar, en collaboration avec le Secrétaire d’Etat à l’accompagnement et à la mutualisation des organisations paysannes (Seamop), a organisé un atelier de deux jours, dans le but de se concerter, en vue de partager leurs approches et méthodes d’encadrement sur le terrain.

"Le président de la République veut qu’il soit mis en place un dispositif rénové, moderne et qui soit adapté aux nécessités de l’heure, pour que notre agriculture, au sens large du terme, comprenant la pêche, l’élevage et de la foresterie, puisse aller de l’avant", a indiqué le secrétaire d’Etat à l’accompagnement et à la mutualisation des organisations paysannes, Mamadou Lô Diatta.

Pour la directrice de l’Ancar, Mariama Dramé, il faudrait maintenant aller vers une harmonisation de ces systèmes et faire en sorte qu’on puisse avoir un système qui soit national et plus proche des producteurs. ‘’Il est extrêmement important que le système agricole et rural de notre pays puisse vraiment répondre aux besoins des producteurs’’, a-t-elle soutenu.

Ce processus s’inscrit, selon elle, dans l’objectif global du Plan Sénégal émergent (Pse), notamment dans le cadre du Programme de renforcement et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS).

De son côté, le président des Forces paysannes a insisté sur le besoin de rationaliser les moyens. ‘’Nous attendons d’avoir la meilleure formule parce qu’avec le Psaop des organisations paysannes avaient des moyens logistiques leur permettant d’aller dans les différentes zones pour rencontrer les petits producteurs. L’impact n’étant pas seulement logistique, les acteurs ont aussi besoin de renforcement des capacités’’, a soutenu Aliou Dia. 

KHADY NDOYE (MBOUR)

 

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