Publié le 17 Sep 2015 - 04:01
EN COULISSE

Toussaint Manga 

 

Du nouveau dans l’instruction du dossier de trouble à l’ordre public qui a envoyé en prison, depuis mars passé, le secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes (UJTL), Toussaint Manga et sept autres jeunes. Le Doyen des juges d’instruction, nous dit-on, a bouclé son instruction. D’après nos sources, Mahawa Sémou Diouf a rendu trois ordonnances de non-lieu. Quant au reste des inculpés, il a demandé qu’ils soient renvoyés en jugement devant le tribunal correctionnel. Pour le moment, nous ignorons les noms des personnes qui sont blanchies et celles qui doivent être jugées.

Toujours est-il que le secrétaire de l’UJTL et ses acolytes ont été placés sous mandat de dépôt en mars dernier. Ils étaient neuf dont une fille du nom de Fatou Ndao qui a été placée sous contrôle judiciaire du fait de sa minorité. En plus des délits de trouble à l’ordre public, de destruction de biens appartenant à autrui et à l’Etat, Toussaint Manga et ses camarades sont également accusés de violences et voies de faits sur des tiers. Ils ont été arrêtés lors de la manifestation de protestation de la condamnation de Karim Wade à six ans pour enrichissement illicite.

Furieux du verdict de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), des libéraux avaient manifesté à Fann Résidence et ses environs en cassant des véhicules. Certaines des supposées victimes avaient porté plainte. Parmi elles, Habibatou Barro, chef de cabinet du ministère des Sports, Daouda Diouf et Diégane Sène. Les deux employés au dépôt de la Soboa de Point E affirment avoir été blessés par les manifestants libéraux. 

 

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