Publié le 24 Oct 2019 - 10:56
GCO-ETAT DU SENEGAL

Quiproquo autour de 900 millions

 

La gestion des ressources publiques du Sénégal par certaines autorités pose véritablement problème. Aux accusations de prévarication, s’ajoutent un laxisme qui ne dit pas son nom. Selon certaines sources, elles sont nombreuses les entreprises qui profitent de cette situation. Grande côte opération (Gco) qui exploite le zircon à Diogo, en est une preuve palpable, d’après nos interlocuteurs. Depuis le démarrage de ses activités, l’entreprise ne paie pas, en effet, la redevance ferroviaire. Si l’on en croit nos sources, le montant de cette redevance s’élèverait à 300 millions de francs chaque année.

Selon notre informateur, Gco, qui en est à sa troisième année d’exploitation, devrait ainsi à l’Etat du Sénégal la somme de 900 millions de francs Cfa. La question qui se pose est comment se fait-il que, pendant tout ce temps, l’Etat ne l’a jamais réclamé. Selon certains, en fait, c’est parce que les services compétents de l’Etat n’en ont jamais fait la demande. Ce qui serait scandaleux, à leurs yeux. Mais cette source proche de Gco émet des réserves quant au fondement de cette redevance. A l’en croire, tout porte à croire qu’il y a une certaine cabale contre son entreprise qui, pourtant, a tout fait dans les règles de l’art.

‘’Certains sont en train de nous dénigrer pour des choses qui ne sont pas vraies. Si on doit payer quelque chose, il faudrait d’abord qu’il y ait un titre qui le prévoit. Ce titre doit également déterminer l’assiette et le montant’’, souligne-t-il. Avant d’ajouter : ‘’Nous sommes concessionnaires de cette ligne que nous utilisons. Il ne faut pas oublier que nous avons non seulement réalisé une partie de ce tronçon (Diogo - Ngaye) et avons réhabilité une autre partie du tronçon que nous utilisons. Ensuite, il faut savoir que nous assurons la maintenance. On se demande alors comment, en sus de tout cela, on peut nous demander de payer une quelconque redevance.’’

Toutefois, nos interlocuteurs persistent et soulignent même que cette question a été au cœur de discussions récentes entre le Comité national de transparence dans les industries extractives et la compagnie minière.

 

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