Un ordinateur, des bijoux en or, 6 téléphones portables et 300 000 francs emportés
Après avoir pénétré dans la demeure du capitaine Niang, D. Diallo a fait une véritable razzia sur les biens du gabelou et de sa femme. Mais il a été trahi par une puce téléphonique alors qu'il passait des appels.
A. Niang, un capitaine des douanes, n’oubliera pas de sitôt sa mésaventure de la nuit du 10 au 11 août. Il a en effet reçu la visite inopinée d’un voleur qui l’a dépouillé de tous ses biens. D. Diallo, le présumé malfrat, a été hyper gourmand, emportant avec lui un ordinateur portable d’une valeur de 350 000 francs Cfa, des bijoux en or estimés à 700 000 francs, un lot de 6 téléphones portables, une clef USB et une somme de 300 000 francs.
Après avoir constaté les dégâts, le gabelou a décidé non seulement de porter plainte au commissariat central de Guédiawaye, mais a aussi requis l'expertise de la Sonatel, avec l'aide des limiers, au cas où le larron tenterait de mettre une puce sur l’un des téléphones volés. Une stratégie qui n’a pas tardé à porter ses fruits après un mois d’attente.
Imprudent, le cambrioleur a mis une seule puce sur trois des téléphones dérobés. C’est le résultat des analyses de la société téléphonique qui a permis l’arrestation du sieur D. Diallo à qui appartient le numéro mis sous surveillance. Arrêté par les policiers du commissariat de Guédiawaye, le présumé voleur est, surprise, reconnu par la victime. Selon cette dernière, Diallo est une fois passé chez lui pour lui demander des nouvelles d'une personne qui n’habitait pas dans sa demeure.
Après un interrogatoire très serré, il a avoué avoir introduit la même puce sur les trois téléphones volés mais nie être l’auteur du vol dont le sieur Niang a été victime. ‘’Je reconnais être le détenteur de la puce qui a été introduite dans les trois téléphones portables volés, mais je n’ai pas vu d’argent encore moins des bijoux. Je n’ai pas aussi de complices. Tous ces téléphones, je les ai achetés à la Patte d’Oie comme je le fais avec les portables de seconde main que je revends’’, a déclaré D. Diallo. Pour l'histoire, le sieur Diallo, 18 ans, a avoué aux policiers avoir été déféré au parquet il y a huit mois pour détention et trafic de chanvre indien, puis libéré après 45 jours de prison. C'est donc un autre déferrement au parquet qui lui est tombé sur la tête pour «vol commis la nuit et recel de produits de vol».