B. Cissokho promet des représailles aux agents de police
Audacieux, B. Cissokho l’est. Il a voulu intimider les éléments de la brigade de recherches du commissariat central de Guédiawaye venus l'interpeller dans sa demeure, après que sa femme Nd. M. Sène leur a fait part des menaces de mort proférées par son époux, à son encontre. B. Cissokho était saoul comme un Polonais. En effet, dans cette soirée du 11 juin, la dame s’est présentée chez les limiers pour dénoncer son mari une fois de plus ivre et la menace à la bouche. Elle a ajouté que son mari la frappait souvent. Lorsque les limiers se sont rendus sur les lieux, ils ont trouvé le disciple de Bacchus dans un état d’ébriété avancé et perturbant le voisinage.
Placé en garde à vue, le sieur Cissokho s’est mis à se rebeller contre les agents en service. Il a fini par pousser le bouchon trop loin, en leur signifiant qu’il allait leur faire la fête, après avoir fini de purger sa peine, s'il était déféré. Plus tard, il dira : J’étais sous l’emprise de l’alcool et je ne voulais pas passer la nuit au commissariat, encore moins rester dans la grille. Je ne supportais pas d'être placé en garde à vue''. Et de renchérir : ‘’Concernant ma femme, j’avoue que j’étais ivre, mais lucide. Je ne l’ai pas menacée de mort, encore moins levé la main sur elle. Ma femme ne veut pas me laisser en paix, comme je lui ai demandé et elle a continué à m’empoisonner la vie, à cause de sa jalousie’’. A l’en croire, il a déjà purgé une peine de 15 jours pour voie de faits et blessures volontaires. Il dit souffrir de la tuberculose, depuis 2 ans.
Âgé de 32 ans et père de deux enfants, le cordonnier de profession a été déféré au parquet pour les délits de violence, voie de faits, menaces de mort et rébellion.
CHEIKH THIAM