Publié le 18 Jul 2023 - 11:00

Journée de paix 

 

Conscients que le Sénégal doit être un havre de paix et de stabilité, des intellectuels, des religieux et des membres d'associations islamiques, de la société civile, entre autres, ont appelé les hommes politiques de tout bord à se ressaisir et à se comporter avec plus de responsabilité. Ainsi, lors d'une rencontre organisée ce week-end, ils ont lancé un message important pour stopper la violence dans le champ politique.

Dr Mouhamed Said Ba, coordonnateur de cette journée dénommée "journée nationale pour la paix et la stabilité au Sénégal", a dénoncé les événements qui se sont produits ces dernières années au Sénégal. "Notre pays a connu des événements tragiques ces derniers temps et nous avons considéré que quand un peuple traverse des moments aussi durs, il faut s'arrêter pour voir les causes et faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Sous ce rapport, des cadres, des religieux, des intellectuels soucieux de l'avenir de ce peuple se sont retrouvés à la Grande Mosquée de Dakar pour lancer un appel aux sénégalais : L'image de paix et de teranga connu du Sénégal doit rester intact. Il doit continuer de rester un havre de paix. Le Sénégal n'appartient pas aux politiciens.
 
Ces derniers jouent leur rôle dans un cadre très restreint et ont pour mission de développer ce pays. Donc, ils doivent se rappeler que le pays appartient à tous les sénégalais. Et ils ont un rôle déterminé à jouer dans un contexte déterminé. Si le politique représente toutes les couches de la société à l'Assemblée nationale ou dans les communes, c'est pour mieux gérer le pays, mais s'il pense que son rôle se limite à se chamailler à longueur d'année et à propager la violence, il passe à côté de sa mission. La politique c'est l'art de gérer la cité en faisant du bien pour l'ensemble du peuple.
 
Donc, il faut que nos amis politiciens essaient de se réconcilier avec l'éthique pour que le Sénégal aille vers l'avant", a-t-il soutenu dans une note rendue publique. Puis, il a invité la jeunesse sénégalaise à une prise de conscience citoyenne et la classe politique à prendre au sérieux la mission qu'elle s'est assignée. "J'ai entendu qu'il y a 38 candidats en lice et cela ne fait pas sérieux. Il y en a qui ne peuvent même pas remplir un salon.
 
Il faudrait que l'on sache qu’être président de la République du Sénégal est une chose très sérieuse. Il y a des gens présidentiables et ce sont eux qui doivent se présenter. Il faut que l'on essaie de pendre cela au sérieux. Je lance un appel solennel à ceux qui se croient capables de gérer le pays, afin qu'ils se mesurent par rapport aux défis de l'heure et non par rapport à leurs ambitions personnelles. C'est à ce niveau que l'on saura qui est capable de diriger ce pays et qui ne l'est pas", a-t-il précisé dans le document.

 

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