Les avertissements de Luc Nicolaï
Ceux qui songent à la fraude pour suivre le combat entre Balla Gaye 2 et Gris Bordeaux n’ont qu’à ‘’laisser tomber’’. C’est, en tout cas, le conseil que leur a prodigué le promoteur de cette alléchante affiche du 31 mars au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar. Profitant du face-à-face d’avant-combat entre le Tigre de Fass et le Lion de Guédiawaye, le patron de la structure Luc Nicolaï and Co a laissé entendre que ce dispositif ‘’ne peut pas être’’ piraté : ‘’Je suis sûr que ça va réussir. On y travaille depuis quatre ans avec une équipe de 70 personnes. J’ai entendu des gens dire qu’ils vont pirater le système. Ils n’ont qu’à laisser tomber, parce qu’ils seront déçus.’’
Face aux difficultés rencontrées par l’arène sénégalaise, à cause du retrait des sponsors, des pontes bien connues de ce milieu se retirent, au moment où certaines d’entre elles préfèrent y faire face et trouver des solutions. C’est dans cette dernière voie que s’inscrit Luc Nicolaï qui a apporté une innovation pour le combat entre Balla Gaye 2 et Gris Bordeaux. Il s’agit du système Pay-per-view qui consiste à retransmettre des émissions via le satellite ou le câble. Les téléspectateurs désirant suivre le combat sont obligés de payer un code d’accès à 1 500 F Cfa à des points d’accès à définir par le promoteur.
Ils pourront suivre le combat sur leur téléphone, tablette ou ordinateur. Pour le promoteur, il est temps que les Sénégalais croient en eux. ‘’Est-ce que ce sont seulement les étrangers qui ont le droit d’être bien payés ? Des gens trouvent que payer des salaires énormes aux joueurs de foot comme Messi et Ronaldo, c’est normal. Mais payer 100 millions de francs Cfa à Balla Gaye 2 ou à Gris Bordeaux, ce n’est pas normal. C’est leur métier tout comme le football l’est pour les footballeurs’’, a-t-il dit.
Il exhorte à la prise en main de sa propre destinée. ‘’Nous n’avons pas à quémander au président de la République. C’est nous qui l’avons élu. Si nous voulons l’aider, faisons bien notre travail’’, a-t-il incité.
LOUIS GEORGES DIATTA