Le patron et ses deux employés seront édifiés mardi prochain
Le procès du patron de Magic Land Yousseph Saleh prévu hier a été renvoyé au 2 juillet prochain, pour la comparution des enseignantes qui accompagnaient l’élève Daouda Dramé, mort par accident, après une chute d'un manège.
Dans les liens de la détention, depuis depuis dimanche dernier, le patron de Magic Land et ses deux employés vont devoir encore prendre leur mal en patience. Leur procès, prévu hier, a été renvoyé au mardi 02 juillet. Le renvoi a été sollicité par Me Aïssata Tall Sall, un des avocats de la victime. Elle a indiqué qu'en dehors des parents du jeune Daouda Traoré qui a succombé à ses blessures, après avoir chuté d'un manège, il y a d’autres parties civiles, notamment les enseignantes qui accompagnaient les élèves.
La défense a profité de la demande de renvoi du procès pour introduire une demande de liberté provisoire. Mes Massokhna Kane et Mbaye Jacques Ndiaye ont assuré le tribunal de la garantie de représentation de leurs clients. Toutefois, leurs arguments n’ont pas convaincu le substitut Adama Ndiaye qui estime que ‘’le trouble à l’ordre public ne s’est pas encore estompé’’. Contrairement, à la défense, le parquetier considère que cette affaire ‘’est un véritable drame’’. C’est pourquoi il a demandé que les prévenus soient maintenus en prison jusqu’à leur procès.
Ce que le tribunal a décidé, en rejetant la requête des conseils de Yousseph Saleh et de ses deux employés. Mamadou Cissé et Assane Sylla ont été arrêtés, avec leur boss, à la suite de l'accident. Ils sont poursuivis pour homicide involontaire et blessure involontaire. La victime de 3 ans était en compagnie de ces camarades, venus se distraire dans le parc d'attraction. Lors d’un tour de manège, l’une des roues d’un silo s’est dévissé et trois enfants ont été blessés.
Si les deux garçons s’en sont tirés avec des blessures légères, le troisième, dans un état de mort cérébrale depuis le samedi, est finalement décédé le mardi. Ce n’est pas la première fois qu’un accident survient au niveau de ce parc d’attraction. C’est pourquoi Me Aïssata Tall Sall a estimé que cette affaire devrait faire l’objet d’instruction, plutôt que d’être renvoyé en audience de flagrants délits. Pour Me Mbaye Jacques Ndiaye, il s’agit d’un incident malheureux certes, mais l’enquête a été bien menée.
FATOU SY