''il faut tisser des rapports entre pays frontaliers''
L’ambassadeur de la Guinée-Bissau au Sénégal, Mario Cabral, a indiqué lundi à Gorée (3 km au large de Dakar) que pour arriver à une stabilité dans la sous-région ouest africaine, ''il faut tisser des rapports entre les pays frontaliers''.
‘’Nous sommes à la recherche de la paix, de la stabilité dans la sous-région, mais si on tisse des rapports entre pays frontaliers, en mobilisant l’expérience des pays plus nantis, que ce soit africains ou d'autres pays du monde, on peut avancer vite'', a dit M. Cabral.
Il s’exprimait au cours de l’atelier de deux jours sur l’imprégnation sur le livre : "Instabilité institutionnelle et sécurité humaine", organisé par Le Gorée Institute, dans le cadre de son programme ‘’paix et stabilité’’.
Selon lui, l'essentiel est que ''les hommes et les femmes de ces pays puissent travailler dans la paix et la tranquillité, pour pouvoir mettre en valeur tous les éléments de la richesse existante par rapport à d’autres peuples’’.
‘’La Guinée-Bissau et les pays de la sous-région sont potentiellement riches, contrairement à ce qui se dit. En ce moment, deux pays, que sont le Mali ou la Guinée-Bissau, sont dans des situations où les éléments les plus importants pour eux sont la paix et la stabilité, après cela, les autres éléments du développement viendront’’, a-t-il indiqué.
Cette rencontre est, pour lui, ‘’un produit indispensable pour les pays de la sous-région, parce qu’il y a des menaces causées par les ambitions des hommes qui veulent arriver au pouvoir n’importe comment, sans utiliser les méthodes démocratiques . C’est dommage qu’on perturbe le développement normal de nos pays par cette crise’’.
‘’Au bout de ces deux jours, on va avoir les idées claires, des instruments plus efficaces, afin que l’on puisse (...) discuter avec les gens, les convaincre qu’il faut marcher vers la stabilité'', a dit le diplomate bissau-guinéen.
Il a rappelé que ‘’tous les éléments sont importants pour le développement, mais il faut des ressources naturelles et des ressources humaines, bien préparées, bien formées, parce qu’à partir des hommes, on peut arriver à transformer le pays et le mettre au service des populations’’.
‘’L’Afrique est à la base du développement mondial et il arrivera un moment ou l’Afrique sera très fière’’, a-t-il conclu.
Aps