Publié le 12 Jun 2015 - 16:25
POUR METTRE FIN A LA PRECARITE DANS LES SECTEURS DE L’ART

L’Adafest et l’Unesco militent pour la professionnalisation

 

Du fait de la précarité dans les secteurs des arts, les festivals naissent et disparaissent au même rythme que les compagnies de danse et de théâtre. Pour renverser la tendance, un symposium est organisé sur la question par l’Adafest en collaboration avec l’Unesco.

 

‘’Misons sur la culture : de la règlementation à l’entrepreneuriat.’’ C’est autour de ce thème qu’échangeront différents professionnels et acteurs du monde de la culture ainsi que certaines institutions comme l’Unesco. Ce sera le 16 juin prochain au cours d’un symposium d’une journée organisée par l’Association des diffuseurs artistiques et festivals du Sénégal (Adafest). Et selon les organisateurs qui tenaient hier une conférence de presse, ce sera l’occasion de poser le débat sur la professionnalisation des artistes. Car les artistes ne veulent plus d’un ‘’secteur gémissant’’, aux dires même du  secrétaire exécutif de l’Adafest Oumar Sall. Ce dernier et ses camarades artistes veulent ainsi sortir de la précarité et ne plus ‘’mendier’’.  

Un processus qui s’avère long vu les embûches qui parsèment le chemin. Mais la constante reste. ‘’Il faut la professionnalisation quels que soient les leviers utilisés’’, pense David Stehl représentant de l’Unesco à la rencontre. Cependant, à en croire la présidente du comité d’organisation de ce symposium Gacirah Diagne et le modérateur du jour Dr Massamba Guèye, il y a des préalables à cette aspiration. Il faut une structuration des acteurs. C’est pourquoi au cours du symposium, les exposants parleront de la problématique de la réglementation. C’est ainsi seulement que le slogan ‘’produire des biens et vendre des services’’ pourrait avoir tout son sens. ‘’On devrait plus bénéficier de subventions locales. Cela va permettre la liberté dans la création artistique et du point de vue de la programmation’’, indique l’organisatrice du festival Kaay fecc, Gacirah Diagne. 

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