UGB ne veut pas d’une année invalide
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Si la coordination des étudiants de Saint-Louis ne veut pas donner son avis pour le moment sur l’éventualité d’une session unique, elle rejette par contre toute idée d’une année perdue, qu’elle soit gelée, invalide ou blanche.
Jamais au plus grand jamais ! Du côté de la Coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl), il n’est pas question d’accepter l’invalidation de l’année. La proposition des conseils des deux unités de formation et recherche (Ufr) ne passera pas donc auprès des étudiants. Les responsables des Sciences juridico-politiques et Sciences appliquées et technologies propose de geler l’année, vu les retards notés dans l’année 2017-2018 et d’entamer directement l’année académique 2018-2019. Une idée qui n’est pas du goût des pensionnaires de Sanar. ‘’C’est une année invalidée de façon masquée, même s’ils ne veulent pas utiliser ce mot. L’Assemblée de l’université qui est l’instance suprême ne s’est pas encore tenue. Pour le moment, c’est une proposition, elle n’a pas la valeur de décision’’, a expliqué le président de la Cesl.
D’après Alexandre Mapal Sambou, cela a des conséquences directes sur les bourses, les examens et concours nationaux, les préinscriptions entre autres. ‘’Les grands perdants de cette proposition seront les étudiants, si jamais elle passe. Nous allons tout faire pour que ça ne passe pas. Nous n’allons jamais accepter cela, parce qu’il y a la possibilité de continuer l’année’’, a-t-il souligné. M. Sambou rappelle que l’année dernière, les cours se sont poursuivis jusqu’au mois d’août ; ils ont été arrêtés durant les vacances pour reprendre après. ‘’Nous avons terminé l’année au mois de février. Ce retard a été causé par des enseignants qui n’ont pas fait cours. On ne peut pas venir cette année dire que les cours sont retardés par les étudiants, donc on gèle l’année. Ce n’est pas un argument valable. Nous voulons la reprise des cours pédagogiques dans les meilleurs délais.’’
Pour M. Sambou, la coordination va donner des propositions par rapport au réaménagement à faire. Selon lui, lors de précédentes réunions, le conseil avait proposé un calendrier avec une session unique et deux sessions. C’est à la dernière rencontre que cette proposition de gel est faite. Autrement dit, en dehors d’une année invalide, il y a aussi la possibilité d’une session unique. Mais sur ce point, le président de la Cesl ne veut pas encore dégager une position claire. ‘’Si jamais on nous propose la session unique, nous verrons la meilleure option à prendre le moment venu. C’est une stratégie que nous ne voulons pas dévoiler’’, avance-t-il.
VIVIANE DIATTA