Un accueil dantesque pour les Lions
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Un accueil des plus chaleureux a été réservé aux Lions de la Téranga, hier, qui viennent d'offrir une toute première étoile à tout un peuple.
Une énorme marée humaine s'est étendue de l'aéroport militaire de Yoff à l'échangeur du Cices. Sur quasiment toute la VDN aussi, le même décor se dresse. Un océan de monde, les fans venus accueillir leurs héros peuvent se compter, ici, facilement par plusieurs centaines de milliers. Le peuple a répondu massivement présent. Certains grimpent sur les panneaux publicitaires, d'autres sur les terrasses des maisons bordant la route de l'aéroport.
On chante, on danse, on crie pour exprimer sa joie. Des pancartes à l'effigie de certains joueurs comme Sadio Mané, Gana Guèye ou encore Nampalys Mendy ou tout simplement avec des messages de remerciements ont accompagné les fervents supporters. Le maillot du Sénégal est devenu presque une banalité, sinon une normalité. Rares étaient celles et ceux qui n'avaient pas respecté le dress code à la mode depuis le début de la Coupe d'Afrique des nations. ‘’Si demain j'ai de la progéniture, je pourrai raconter à mes enfants que j'ai pu assister au premier sacre des Lions à une Can et que j'ai été aussi à l'aéroport pour les accueillir’’, exulte Khadim, venu de Malika, en pleine banlieue dakaroise. Yeumbeul, Mermoz, Pikine, Guédiawaye, les populations sénégalaises sont venues de partout pour réserver un accueil triomphal à la troupe d’Aliou Cissé. ‘’Je viens de Pikine. Pour rien au monde, je n'aurais raté ces moments. Aujourd'hui, c'est la fête, tout le peuple est content. Nous sommes 17 millions de supporters aujourd'hui’’, déclare Abass, brassard, maillot et banderole bien en place.
De la joie, de la fierté et de la reconnaissance
Les discours ne dénotent que fierté, joie, délivrance et reconnaissance. ‘’Ce sont nos héros, ils nous ont fait honneur. Ils méritent qu'on soit là pour les accueillir’’, soutient Djibril, qui ajoute, avec l'enthousiasme d'être témoin de ce jour historique. ‘’La chaleur, les bousculades, la faim et même la soif sont toutes insignifiantes face à tout ce que nous vivons en ce moment. Merci à toute l'équipe, le staff. Mais mention spéciale à Aliou Cissé’’.
Dans ce capharnaüm de motos, de voitures particulières, de taxis et de bus, il était impossible de bouger. Ce même scénario de Yoff était visible sur la VDN. D'aucuns s’étaient garés sur les trottoirs, obligeant les passagers à se rabattre parfois sur la chaussée, déjà comparable à un impressionnant labyrinthe. Les engins motorisés étaient majoritairement garés en pleine route, créant du coup un énorme parking à ciel ouvert sur plusieurs mètres. Les déplacements devaient se faire à pied. Même si les Lions étaient toujours attendus avec la même impatience, l'ambiance restait vivante, en attendant le convoi le plus populaire du Sénégal. On ne voyait pas l'heure défiler.
Vers 19 h, quand la fraîcheur est venue se substituer à la chaleur de l'après-midi, la foule a davantage maintenu l'engouement. On voulait voir les Lions, le trophée brandi vaille que vaille. L'attente était longue, mais les rangs des supporters ne faiblissaient pas pour autant. ‘’Jusqu'au bout de la nuit, nous les attendrons’’, se montre déterminant Ndiaga, le drapeau du Sénégal sur les épaules.
Au grand bonheur des vendeurs
C'était aussi l'occasion pour les vendeurs de se remplir les poches. Brassards, maillots, sifflets, drapeaux, etc., s'arrachaient comme de ‘’petites étoiles’’. Chaque supporter voulait être au diapason, donc aux couleurs nationales pour un accueil coloré ‘’vert, jaune et rouge’’. Le seul hic de ce volet commercial demeure l'augmentation des prix, parfois abusée, selon les fans. ‘’Ce n'est pas normal que certains en profitent pour se remplir les poches. Mais comme ce jour est si spécial pour tout le peuple sénégalais, nous oublions tout le reste. Tous les esprits doivent être à la fête’’, condamne d'abord, puis pardonne Ismaïla qui râlait contre la hausse du prix du sachet d'eau. À l'instar de ce fan assoiffé, son compatriote, qui répondait au nom de Seydou, a fustigé cette tendance à la hausse. ‘’C'est abusé de vendre les sifflets à cinq cents francs. Mais on est obligé d'acheter pour participer à cette fête nationale. Cependant, il faudra que l'on bannisse certaines pratiques’’, déclare-t-il.
Après Yoff, la VDN, puis l'avenue Cheikh Anta Diop, etc.., le convoi héroïque a eu comme point de chute le palais de la République. Là également comme un peu partout dans la ville de Dakar, un monde fou attendait les nouveaux ‘’rois d'Afrique’’. Les chansons se succédaient, les pas de danse toujours aussi endiablés, également venaient rendre ces moments encore beaucoup plus mémorables.
Dans ce capharnaüm de motos, de voitures particulières, de taxis et de bus, il était impossible de bouger. Ce même scénario de Yoff était visible sur la VDN. D'aucuns s’étaient garés sur les trottoirs, obligeant les passagers à se rabattre parfois sur la chaussée, déjà comparable à un impressionnant labyrinthe. Les engins motorisés étaient majoritairement garés en pleine route, créant du coup un énorme parking à ciel ouvert sur plusieurs mètres. Les déplacements devaient se faire à pied. Même si les Lions étaient toujours attendus avec la même impatience, l'ambiance restait vivante, en attendant le convoi le plus populaire du Sénégal. On ne voyait pas l'heure défiler. Vers 19 h, quand la fraîcheur est venue se substituer à la chaleur de l'après-midi, la foule a davantage maintenu l'engouement. On voulait voir les Lions, le trophée brandi vaille que vaille. L'attente était longue, mais les rangs des supporters ne faiblissaient pas pour autant. ‘’Jusqu'au bout de la nuit, nous les attendrons’’, se montre déterminant Ndiaga, le drapeau du Sénégal sur les épaules. Au grand bonheur des vendeurs C'était aussi l'occasion pour les vendeurs de se remplir les poches. Brassards, maillots, sifflets, drapeaux, etc., s'arrachaient comme de ‘’petites étoiles’’. Chaque supporter voulait être au diapason, donc aux couleurs nationales pour un accueil coloré ‘’vert, jaune et rouge’’. Le seul hic de ce volet commercial demeure l'augmentation des prix, parfois abusée, selon les fans. ‘’Ce n'est pas normal que certains en profitent pour se remplir les poches. Mais comme ce jour est si spécial pour tout le peuple sénégalais, nous oublions tout le reste. Tous les esprits doivent être à la fête’’, condamne d'abord, puis pardonne Ismaïla qui râlait contre la hausse du prix du sachet d'eau. À l'instar de ce fan assoiffé, son compatriote, qui répondait au nom de Seydou, a fustigé cette tendance à la hausse. ‘’C'est abusé de vendre les sifflets à cinq cents francs. Mais on est obligé d'acheter pour participer à cette fête nationale. Cependant, il faudra que l'on bannisse certaines pratiques’’, déclare-t-il. Après Yoff, la VDN, puis l'avenue Cheikh Anta Diop, etc.., le convoi héroïque a eu comme point de chute le palais de la République. Là également comme un peu partout dans la ville de Dakar, un monde fou attendait les nouveaux ‘’rois d'Afrique’’. Les chansons se succédaient, les pas de danse toujours aussi endiablés, également venaient rendre ces moments encore beaucoup plus mémorables. |
MAMADOU DIOP (STAGIAIRE)