Publié le 1 Jun 2012 - 16:43
REVALORISATION DES PENSIONS DES RETRAITÉS

L'IPRES met 5,1 milliards sur la table

 

La décision d'augmenter les pensions de retraite de 10% dans de brefs délais, prise par Macky Sall le 1er mai dernier, lors de la présentation des cahiers de doléances des centrales syndicales, connaît une exécution au niveau de l'Institut de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES).

 

En effet, le Conseil d'administration de l'Ipres, lors de sa séance du 24 mai dernier, a décidé d'appliquer cette mesure à compter du 1er janvier 2012 et payer aux retraités, dès le 18 juin prochain, lors du paiement du 4e bimestre.

 

Dans un communiqué signé par Alassane Robert Diallo, Directeur général de l'IPRES, l'institution des retraités explique que ses finances peuvent supporter une telle augmentation. ''L’examen de la situation financière de l’IPRES a conduit la Direction générale à affirmer que l’augmentation des pensions de 10%, au titre de l’exercice 2012, estimée à 5,1 milliards de francs Cfa, est socialement justifiée, techniquement acceptable et financièrement supportable, à court et moyen termes.'', indique le communiqué. Et en termes plus concrets, il faudra s'attendre ''à ce que l’augmentation de 10% fasse passer la valeur annuelle du point, de 88,83 F Cfa à 174,90 F Cfa, au régime général de retraite et, au régime complémentaire des cadres, de 58,80 F Cfa à 115,80 F Cfa, entre 2000 et 2012, équivalent à une revalorisation de 96,9% des pensions au cours de cette même période.''

 

Si le Conseil d'administration de l'IPRES avait décidé, au mois d'avril, de revoir à la hausse la pension retraite de 7%, il s'est engagé à soutenir le chef de l'État sénégalais dans sa volonté de prendre en charge les préoccupations du troisième âge qui subit durement les coups de fouet de la crise économique. Une décision qui a été ''prise au-delà du choix de l’indexation de la pension sur l’indice des prix à la consommation, recommandée par la Banque mondiale, à partir de 2011, dans ses propositions de réformes paramétriques.''

 

MATEL BOCOUM

 

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