Publié le 3 Oct 2012 - 20:29
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

Une étude indexe le dispositif juridique

 

Une étude faite sur les ‘’violences basées sur le genre au Sénégal’’ indexe le dispositif juridique ‘’théorique’’ national et international dans la recrudescence du phénomène au sein de la société sénégalaise.

 

L'étude a été réalisée par le Professeur Fatou Diop Sall de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis pour le compte de l’Unesco-Breda. Elle a été restituée mercredi à Dakar aux différents acteurs militant dans les organisations et structures de défense et de promotion des droits humains au cours d’un atelier de partage et de validation.

 

Elle a été menée en partenariat avec l’Onu-Femmes et le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA). Elle est articulée autour de la question suivante : ‘’Pourquoi les VFFF perdurent au Sénégal, malgré le dispositif de prévention, de répression et de promotion des femmes par les institutions étatiques et de la société civile (organisations nationales et internationales)’’ ?

 

L'étude souligne que le système judiciaire sénégalais est ''un véritable labyrinthe'' pour les victimes de violences non sans souligner ''la perception sexiste'' des agents de police et de gendarmerie sur les violences. Elle signale en outre ''le manque de garantie'' par l’État de l’application des lois et la sécurité des potentielles victimes. Les résultats ont démontré que la répression n’est pas souvent dissuasive du fait de la médiation sociale, lorsque les actes de violences se sont produits au sein dans la sphère familiale.

 

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