Publié le 2 Apr 2013 - 08:38
GUINÉE CONAKRY

 L'opposition récuse le choix du facilitateur international Lamine Cissé dans la crise en Guinée

 

 

L’opposition guinéenne, qui réclame la mise en place d'un dialogue bipartite et structuré avec le gouvernement, récuse les modalités de choix de l'ancien ministre sénégalais Lamine Cissé comme facilitateur international dans le dialogue inter- guinéen qui peine à démarrer, a appris APA lundi de bonnes sources.

 

Les Nations unies (ONU) ont officiellement mandaté samedi l'ancien ministre sénégalais Lamine Cissé comme comme son facilitateur dans le dialogue inter-guinéen, en réponse à une requête du Premier ministre guinéen, Mohamed Said Fofana. Au lendemain de l'annonce de cette confirmation, le vice président de l'Union des Forces Démocratiques de Guinée (Ufdg), Dr Fodé Oussou Fofana, a accusé le gouvernement d'avoir fait le choix en lieu et place des institutions internationales.

 

Le porte-parole de l'opposition, Abdoubacar Sylla, et aussi leader de l'Union des forces du changement (Ufc), a démenti la requête du gouvernement ayant rassuré le représentant des nations Unies en Afrique de L'Ouest, Said Djinnit comme quoi ses pairs ont été initialement consultés dans le choix de Lamine Cissé. "On n'a jamais été consulté sur la désignation du Général Lamine Cissé'', s'est-il insurgé, ajoutant qu'il n'a aucune suspicion vis-à-vis de l'ancien ministre sénégalais de l'intérieur. "Nous suspectons de s'être impliqué avant même que les Nations-Unies n'ait fait une proposition d'un facilitateur. Il y a un facilitateur international choisi par une partie, un deuxième facilitateur national choisi par la même partie. Donc, il y a une asymétrie au niveau des facilitateurs'', a martelé le leader de l'Union des forces du Changement.

 

La Guinée est en proie à une profonde crise politique avec le retrait du médiateur principal du dialogue inter-guinéen, Dr Goureissy Condé, ainsi que les coalitions de l'opposition du cadre de concertation sur le processus électoral initié par le Chef de l'État. Alpha Condé a effectivement mandaté en mars 2013 un cadre de dialogue et de concertation sur le processus électoral avec les principaux acteurs politiques du pays pour s'entendre sur les modalités de la tenue des futures élections législatives en Guinée.

 

Après de nombreuses rencontres, le dialogue proprement dit peine à démarrer faute de consensus sur le cadre, le choix des parties prenantes et du collège des facilitateurs. Des législatives censées se tenir six mois après la présidentielle de 2010 ont été reportées à maintes reprises. La dernière date fixée le 12 mai 2013 semble caduque.

 

Apanews

 

 

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