Un outil de réinsertion sociale
Un centre de formation et de réinsertion aux métiers du hip hop, à savoir des formations au Graffiti, à l’écriture, à la danse ou à l’entrepreneuriat, a été inauguré samedi à Guédiawaye.
Ce joyau d’un coup de 50 millions, financé en grande partie par l’entreprise Eiffage, aura pour mission de récupérer les repris de justice et ou les jeunes de la banlieue qui sont en difficultés. ’’ Ce centre est la preuve que la créativité est partout et avec la détermination, on peut arriver à tout ce que l’on veut. La réinsertion, elle est fondamentale dans le système judiciaire. Une fois que les gens ont payé leur dette à la société, il faudrait leur donner les moyens de réintégrer cette même société. C’est ainsi qu’on préserve la stabilité sociale et la paix dans nos sociétés’’, a déclaré la Garde des sceaux Aminata Touré, lors de la cérémonie de l’inauguration dudit centre.
Mme Touré a aussi annoncé que son Ministère et ceux de ses collègues de la Santé et de l’Éducation vont continuer à appuyer ce centre en termes de formation, d’équipements ou de cliniques juridiques. Elle a également demandé aux initiateurs de décentraliser un tel projet dans les autres régions du pays afin de câbler le maximum de jeunes.
Pour sa part, le président de Guédiawaye Hip Hop (G-HIP HOP) par ailleurs membre initiateur de ce centre, Malal Almamy Talla alias Fou malade, a déclaré que ce centre est ouvert à tous les jeunes de la banlieue soucieux du développement de leurs localités et ou de leur avenir. ‘’Le projet n’aurait jamais vu le jour n’eussent été l’abnégation, la détermination et la dextérité des jeunes qui l’ont cru», dit-il.
«Nous pensons que l’investissement de ce joyau ne sera pas perdu car il a été fait pour Guédiawaye, qui a un nombre assez conséquent de jeunes qui sont en difficultés et ou qui purgent des peines de prison allant de 10 à 20 ans. A cela s’ajoute que beaucoup de membres de G-HIP HOP sont des repris de justice’’, a laissé entendre le patron de Bataillon.
CHEIKH THIAM
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