Publié le 20 Jul 2013 - 21:52
DROGUE DANS LA POLICE

 Le ministre “psycho rigide” a poussé Keïta au déballage

 

EnQuête vous parlait dans son édition d'hier des zones d'ombre nombreux qui rendent opaque cette ténébreuse affaire de drogue qui secoue la police à son sommet. Mais, le temps faisant son œuvre et les langues se déliant, le voile se lève chaque jour un peu plus sur ce dossier qui tient en haleine la République.

Des sources proches de celui qui a allumé la première mèche, le commissaire Cheikhna Cheikh Sadibou Keïta, il est avéré que ce dernier a été poussé à bout par un ministre “psycho rigide “. En effet, soulignent nos interlocuteurs, si l'ancien patron de l'Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) s'est résolu à déballer dans la presse ce panier à crabes, c'est parce que le général Pathé Seck, ministre de l'Intérieur, a fait la sourde oreille et fermé les yeux sur le rapport que le commissaire Keïta a déposé sur son bureau. Notre source de persister et signer que le ministre de l'Intérieur, peut-être par déformation professionnelle prise à la gendarmerie d'où il est issu, est trop rigide dans son appréciation des affaires de la police.

En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'après coup, le général Pathé Seck a dit deux choses qui expliqueraient la posture de neutralité qu'il a affichée dans ce dossier. D'abord que le commissaire Keïta avait un supérieur hiérarchique (en la personne du Directeur général de la Police nationale, Abdoulaye Niang). Ensuite que lui, général Pathé Seck, ministre de l'Intérieur, n'entend pas intervenir dans ce duel fratricide entre responsables de la police. Alors, questions à mille balles : devait-on mettre à la tête du ministère de l'Intérieur un gendarme pour chapeauter la police ? N'est-ce pas cela qui inhibe le général Pathé Seck de trancher dans le vif d'une affaire interne à la police ? Quoi qu'il en soit, le vin est désormais tiré et les enquêtes en cours, par l'Inspection des Services de sécurité et la justice, éclaireront sous peu la lanterne des Sénégalais, et du premier d'entre ces derniers, le Président Macky Sall.

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