Une fillette de 18 mois soupçonnée de terrorisme
Une petite fille âgée de 18 mois et ses parents ont été débarqués d’un avion de la compagnie JetBlue en partance vers le New Jersey. Selon le staff, la fillette figurait sur la «no-fly list». Une liste répertoriant des personnes interdites de vols soupçonnés d’être proches des milieux terroristes.
Les services de sécurité des transports (TSA) ont évité le pire. Une violente terroriste islamiste fondamentaliste allait embarquer à bord d’un vol JetBlue. Cheveux marrons bouclés, mesurant près de 80 cm, Riyanna a tout d’une islamiste radicale. Assise dans l’avion le biberon dans la bouche, elle s’apprêtait dangereusement à rentrer chez elle en compagnie de ses parents.
L’avion allait décoller, c’est alors que le staff de la compagnie JetBlue s’approche de la famille. Un employé indique à la maman que les services de sécurité des transports voudraient lui parler. Étonnée, elle demande pour quels motifs. L’employé lui rétorque alors que sa fille Riyanna âgée de 18 mois allait être escortée hors de l’avion parce qu’elle figure sur la liste des « no fly », personnes soupçonnées de terrorisme et interdites de vol aux États-Unis. Il ajoute, qu’il ne s’agit ni d’elle ni de son mari mais bel et bien de la petite fille.
Les parents acceptent finalement de sortir de l’avion et afin de s’entretenir avec les services de sécurité des transports. La maman s’offusque et s’interroge tout de même «ça n’a pas de sens ! Pourquoi une fillette de 18 mois serait interdite de vol et figurerait sur cette no-fly list ? .» Patiemment, les parents attendent plusieurs dizaines de minutes au sein du terminal de l’aéroport. Durant cette attente, personne ne les aura renseigné sur la situation. Quelques minutes plus tard sans explications ni excuses, on leur demande de remonter à bord de l’avion. Humiliés, ils s’y refuseront.
Dans une interview donnée à la chaîne WPBF, le père de Riyanna a indiqué qu’ils avaient été suspectés de la sorte parce que son épouse portait le voile. Ils souhaitent désormais que toute la lumière soit faite sur cet incident et envisagent de porter plainte. De son côté, l’agence de sécurité des transports indique qu’il n’y aura pas d’enquête, pour eux il s’agit d’une erreur de la compagnie aérienne JetBlue.