Jean Ping maintient sa candidature
Le Président par intérim de la Commission de l’Union africaine (UA), le Gabonais Jean Ping, a catégoriquement démenti, mercredi, les informations selon lesquelles, il aurait renoncé à se faire réélire lors du 19ème sommet de l’Union qui se poursuit à Addis-Abeba.
Selon des informations, les médias sud-africains ont récemment annoncé que Ping s’était retiré de la course contre Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, actuel ministre sud-africain de l’Intérieur. M. Ping a en réaction publié un communiqué dans lequel il a déclare avec force que ces informations ne sont que "fantaisie et pure invention".
"Je suis et reste candidate à ma propre succession à la tête de la Commission de l’UA, car mon pays, le Gabon et ma région, l’Afrique centrale, ne m’ont pas demandé de me retirer de la course”, a dit Jean Ping.
Lors du 18-ème Sommet de janvier dernier, ni Jean Ping ni Nkosazana Zuma, la candidate sud-africaine qui se présente pour la première fois, n’avaient réussi à obtenir les 2/3 des voies nécessaires pour être porté à la tête de l’institution continentale.
Même si les observateurs considèrent Dlamini-Zuma comme étant mieux placée, Ping a promis de se battre “jusqu’au bout et espère gagner la confiance renouvelée des dirigeants du continent".
Ping a également fait cas des nombreuses allégations faites dans les médias contra sa personne, estimant que de telles propos s’inscrivaient dans le cadre d’une campagne "de médisances et d’insinuations malveillantes (..). pour ternir ma réputation acquise de haute lutte et déstabiliser ma campagne pour la réélection".
Jean Ping s’est par ailleurs porté en faux contre les informations selon lesquelles la France finançait sa campagne, les qualifiant de "totalement fausses" et rejetant les accusations de mauvaise gestion. Il a également balayé d’un revers de main, les critiques sur sa "prétendue incapacité à gérer les situations en Cote d'Ivoire et en Libye". "Je refuse de rabaisser le niveau de cette champagne et espère que toutes les personnes impliquées dans cette élection vont également mener une campagne saine et décente, pour faire honneur à l’Afrique", a conclu Ping.
Ce week-end, les 54 pays africains membres de l’UA devront choisir entre Ping et Zuma, car aucun autre pays n’a présenté de candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine.
Apanews