Publié le 19 Jan 2019 - 11:43

Parrainage

 

Les avocats du candidat président, Macky Sall se réjouit du parrainage qui pour la première fois ne se limite pas aux candidats indépendants puisqu’il a été élargi aux partis politiques. Le pool dit avoir ‘’apprécié fortement la justesse de la loi sur le parrainage, qui parait comme un examen populaire pour ceux qui veulent briguer le suffrage universel et leur confère une légitimité certaine lorsqu’ils sont admis’’. Les avocats considèrent que s’il n’avait pas été instauré, ‘’le déroulement de l’élection présidentielle aurait été hypothéqué par des candidats illégitimes justes mus par la déstabilisation du pays’’.

En effet, rappelle Me Ousmane Sèye, pour s’en réjouir ‘’ 139 ont retiré les fiches de parrainages et 27 seulement ont affronté le parrainage qui est un examen populaire et 7 l’ont réussi’’. A son avis, s’il n’y avait pas parrainage, il y aurait une centaine de candidatures quel que soit le montant de la caution. Or, se désole-t-il, ‘’il serait impossible d’organiser l’élection même avec 50 candidat’’. ‘’Donc c’est un filtre démocratique pertinent’’, conclut Me Sèye qui n’apprécie pas l’attitude des candidats recalés par le parrainage. ‘’ Beaucoup ont parlé, mais aucun n’a expliqué pourquoi il a été recalé or le Conseil a expliqué cas par cas, à chaque candidat pourquoi il a été recalé’’, se désole Me Sèye.

...L’avocat du candidat président est revenu sur les motifs de rejet. Ceux-ci tournent selon lui, entre autres sur le non-respect du nombre de parrains requis, le non-respect de la répartition par région. Alors que  la loi dit 2000 dans au moins 7 régions, il y a des candidats qui ont obtenu le total dans deux régions seulement. Le défaut de caution pour certains et l’un d’eux a même déposé la photocopie d’un chèque, des irrégularités dans l’état-civil, l’absence de la qualité d’électeur font partie des motifs. Mais ce qui semble le plus écœuré l’avocat, c’est le fait que les recalés n’aient pas objecté lors du contrôle qui s’est effectué par le Conseil devant eux ou leurs mandataires et en présence de la société civile. ‘’Les mandataires n’ont pas protesté, c’est après qu’ils l’ont fait dans la presse pour parler de violation. C’est inadmissible’’, fustige Me Sèye   

 

Section: 
PACTE DE STABILITÉ ÉCONOMIQUE : La FGTS exige des modalités d'accord-parties de règlement du passif
GESTION DU REGIME DE PASTEF : Le Monjer en rajoute une couche
PORTRAITS CROISÉS: THIERNO ALASSANE SALL ET MIMI TOURÉ : Un amour-haine sur fond de vieilles rivalités
Lancement officiel du Mouvement des jeunes journalistes gabonais du Sénégal : Pour la promotion et la valorisation des métiers médiatiques
HOMMAGE À SAM NUJOMA, PÈRE FONDATEUR DE LA RÉPUBLIQUE NAMIBIENNE : L’appel du général Birame Diop à maintenir vive la flamme du panafricanisme
MACKY SALL, FARBA NGOM ET L'APR : Un silence coupable face aux accusations ?
L’APR sur l’affaire Farba
COUR DES COMPTES, SITUATION ÉCONOMIQUE DU PAYS… : La  coalition Sopi Sénégal sort du bois
THIÈS : RÉUNION CRD DE PARTAGE SUR LA RÉFORME DU CONSEIL NATIONAL DE LA JEUNESSE DU SÉNÉGAL (CNJS) : Vers un Conseil consultatif plus inclusif et dynamique
RAPPORT ACCABLANT DE LA COUR DES COMPTES : Macky Sall contre-attaque et dénonce une cabale politique
Loi d'amnistie
SAINT-LOUIS : MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION : La zone Nord livre ses recommandations et attentes
AMADOU HOTT ET ME AUGUSTIN SENGHOR : Le Sénégal peut-il enfin briser la malédiction des candidatures internationales ?
SAINT-LOUIS : GRÈVES RÉPÉTITIVES DU SAES : Les étudiants de l’UGB craignent pour le respect du quantum horaire
ME MOUSSA BOCAR THIAM : ‘’Nous n’accepterons pas que Farba soit l’agneau du sacrifice’’
FACE À LA PRESSE HIER : TAS charge le Gouvernement
AVEC PLUS DE 4 000 PERSONNES AYANT UNE DÉFICIENCE MENTALE : Le plaidoyer de  Special Olympics Sénégal
DÉPARTEMENT DE MATAM : Le Pastef se structure
DIALOGUE DES ÉLUS : Des échanges sans heurts
NÉGOCIATIONS ENTRE LE MFDC ET L'ÉTAT DU SÉNÉGAL : Sonko a rendu visite au président Umaro Sissoco Embaló