Publié le 13 Nov 2019 - 22:58
MBOUR

Après avoir fait 2 morts, un bâtiment en ruine menace encore des vies 

 

Si vous passez dans le centre-ville de la capitale de la Petite-Côte, vous serez sans doute attiré par un bâtiment qui, jadis, faisait la fierté de la ville et qui, actuellement, est en état de délabrement avancé. Cet édifice qui fait face au centre commercial de l'ancienne gare routière et appartenait à Konko Diouf à l'époque. Il a été vendu, selon les dires, à un commerçant mauritanien qui n'a pas pris bien soin des locaux. 

Dimanche dernier, vers les coups de midi, alors que la majeure partie des commerçants du centre-ville n'était encore retournée du Gamou, un pan de la bâtisse s'est affaissé devant des témoins hagards et choqués par le danger qui plane au-dessus de leur tête comme une épée de Damoclès.

Mais, pour cette fois-ci, il y a eu plus de peur que de mal. Cependant, il y a quelques années de cela - quatre environ - une partie du vieux bâtiment s'était écroulée, emportant avec lui la vie de 2 innocents : un malade mental et un infortuné acquéreur de peinture dans le magasin installé au rez-de-chaussée, et avait causé des blessés graves.

"En ce temps, le préfet avait déguerpi tous les pensionnaires et avait promis, avec le maire, de prendre les dispositions nécessaires afin de préserver la sécurité des personnes et des biens. Mais depuis lors, rien n'a été fait'', se désole Allé Niang, un riverain rescapé de la première catastrophe. Le commerçant tire la sonnette d'alarme et interpelle les autorités de la ville qui tardent à tenir leurs promesses, face à cette bombe à retardement.

Pour lui, quand une catastrophe arrive par surprise, on peut comprendre, mais si on voit le danger et qu'on le laisse arriver, ''cela relève du laxisme'', fulmine-t-il.

Sur place, des décombres provenant de l'affaissement, un amoncellement d'ordures surplombé par une toile d'araignée de fils électriques, ajoutent au danger une forte dose de tension à la peur des riverains. ''J'espère que les autorités de la ville seront sensibles à notre appel, avant que l'irréparable ne se reproduise encore, car des vies sont menacées, surtout avec ces ordures que les restaurants du centre commercial d'en face ont commencé à déposer sur les décombres'', martèle notre interlocuteur.

Idrissa Aminata Niang (Mbour)

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