Publié le 20 Dec 2019 - 11:50
VENDREDI ‘’NOIR’’

Trois manifestations annoncées

 

Les vendredis s’annoncent noirs au Sénégal, ces derniers temps. Ce vendredi 20 décembre ne fera pas exception. Après l’annonce du rassemblement du Collectif ‘’No lank, no bagn’’ à la Place de l’Indépendance, les boucliers de l’Alliance pour la République sont entrés en jeu. Eux également veulent organiser un rassemblement le même jour, à la même place. Les premiers souhaitent dénoncer la hausse du prix de l’électricité.

Les seconds le contraire. Sur les ondes d’une radio, hier, l’un d’entre eux, Daouda Guèye, disait : ‘’Ils ont le droit de marquer leur désaccord, nous avons le droit nous également de nous exprimer et de marquer notre accord. On ne peut pas nous dénier ce droit’’. Restant convaincu que les deux groupes peuvent manifester leurs ressentis sans semer le désordre.

Mais, le préfet de Dakar, Alioune Badara Samb, n’est pas du même avis ? Il a interdit la marche des jeunes boucliers de l’Alliance pour la République. Quid alors de celles ‘’No lank, no bagn’’ et de ‘’Yonu Askan wi’’ ? En effet, ce dernier a introduit une déclaration pour annoncer qu’il souhaite organiser un rassemblement vendredi. Mais, Madièye Mbodj et ses camarades seront à la Place de la Nation. Pourtant, ce dernier est membre du Collectif ‘’No lank’’.

Compte tenu de la tournure des choses, il est fort probable que ces manifestations soient rejetées. Avec comme argument : risque le trouble à l’ordre public. Rassembler deux camps opposés sur une même place et espérer qu’il n’y ait pas de débordement est plus qu’utopique. Aussi, le préfet peut-il s’appuyer sur l’arrêté Ousmane Ngom qui interdit tout rassemblement à caractère politiques aux alentours de la Place Washington, de Boulevard de la République et d’une partie du Plateau, pour interdire au moins la manif prévue par ‘’No lank, no bagn’’.

Cependant, il est clair qu’un refus de l’autorité préfectorale ne fera pas reculer le camp de ‘’No lank, no ban’’. Mercredi dernier au cours d’une conférence de presse, leurs membres ont clairement dit, qu’avec ou sans autorisation, ils tiendront leur manifestation. Seulement, ils risquent de ne pas avoir la chance ou de vivre le malheur, c’est selon, de Guy Marius Sagna et cie. La police a pris les devants. Un dispositif sécuritaire impressionnant a déjà été déployé en centre-ville.

 

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