Un adolescent de 18 ans retrouvé mort, complétement calciné

Les travailleurs d’Auchan de Keur Massar ont retrouvé mort, hier, dans la matinée, un adolescent âgé environ de 18 ans, dans les chambres froides. Il était complétement calciné.
Les manifestations et les scènes de pillage et de saccage de la nuit du jeudi au vendredi, à Keur Massar, ont accouché d’un drame effroyable. En effet, hier, très tôt dans la matinée, les employés du magasin Auchan, venus faire l’état des lieux des événements de la veille, ont fait une terrible découverte. Ils ont découvert un corps sans vie. Aussitôt, ils ont alerté la gendarmerie de la localité. Avant que les pandores n’arrivent, l’information s’est vite répandue comme une trainée de poudre. Les populations de la zone sont venues aux nouvelles. D’aucuns en ont profité pour continuer les pillages, en ciblant les produits alimentaires.
Arrivés, enfin, sur les lieux, les gendarmes ont dû user de grenades lacrymogènes pour pouvoir accéder au magasin. Une fois à l’intérieur, selon nos informations, ils sont allés directement aux chambres froides. Les hommes du Major Kandji y ont trouvé une personne couchée sur le sol, torse nu et complétement calciné par le feu qui a consumé cette partie du magasin. Nos interlocuteurs de préciser qu’il n’y avait aucune trace de blessure sur son corps. Ce qui laisserait croire, selon nos interlocuteurs, que la victime serait morte asphyxiée, avant d’être la proie des flammes. Ils soulignent que cette mort n’est, en tout cas, pas liée à une arme à feu ou une arme blanche.
‘’Il est mort par asphyxie, après, il a été brûlé par le feu. C’est ce qu’on peut dire, à ce stade. Aucune trace de blessure n’a été constatée sur lui. Tout laisserait croire qu’il faisait partie des manifestants qui étaient en train de piller le magasin’’, renseignent nos sources.
Après le constat d’usage, le corps sans vie a été déposé par les sapeurs-pompiers dans un établissement sanitaire de la capitale pour les besoins de l’autopsie. L’enquête suit son corps, du côté de la brigade de la gendarmerie de Keur Massar.
PARCELLES-ASSAINIES - POIGNARDÉ AU CŒUR PAR DES AGRESSEURS Cheikhouna Ndiaye succombe à ses blessures Les manifestations dans la commune des Parcelles-Assainies ont été entachées par la mort d’un homme, avant-hier. Il s’agit d’un vendeur de carreaux qui officie en face de la police des Parcelles-Assainies. Cheikhouna Ndiaye, âgé d’une trentaine d’années, a été victime d’agression, dans la nuit du jeudi, vers 22 h, par des bandits qui y dictaient leur loi. Il a été secouru par une patrouille des éléments de la brigade nationale des sapeurs-pompiers. Mal-en-point, ils l’ont mis dans leur véhicule, pour l’acheminer vers une structure de santé. Malheureusement, en cours de route, il a perdu la vie. Selon nos informations, il a été poignardé au cœur. Ce qui fait qu’il a perdu beaucoup de sang. Les limiers du commissariat des Parcelles-Assainies ont ouvert une enquête. |
CHEIKH THIAM