Publié le 30 Apr 2021 - 12:15

Danse

 

Le président de la Fédération des ballets du Sénégal, Malal Ndiaye, a rappelé jeudi à Pikine (banlieue de Dakar) l’importance de la mise en place du Conseil national de la danse et du Fonds national de la danse. ’’Depuis deux ans, nous sommes en train de voir comment mettre en place un Conseil national de la danse qui va réunir tous les danseurs du Sénégal. Il va aussi nous permettre de pouvoir contrôler tout ce qui se fait dans ce secteur’’, rapporte l’Agence de presse sénégalaise.

Le président de la Fédération des ballets du Sénégal intervenait lors de la cérémonie d’ouverture de la Journée internationale de la danse, célébrée cette année au complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine sous le thème "Danse pour tous". Selon lui, le Conseil national de la danse aura comme objectif de distinguer les professionnels, les semi-professionnels et les amateurs, afin que chacun se retrouve au sein de ce conseil. A côté de ce Conseil national de la danse, les acteurs ont également travaillé, à la demande de la tutelle, sur un projet consistant à mettre sur pied un document sur le Fonds national de la danse qui sera doté d’un montant de 800 millions de francs CFA.

..."C’est en 2017 que nous avons, au cours d’un séminaire de trois jours tenu à Toubab Dialaw, travaillé sur ce fonds dont les conclusions ont été déposées au ministère de la Culture et de la Communication. Il va permettre à tout danseur de pouvoir dérouler son propre projet avec un accompagnement, à travers le Fonds national de la danse", a fait savoir M. Ndiaye. Avec ce fonds, les danseurs pourront aussi bénéficier de formation en techniques de danse et en digital, a-t-il souligné.

"Ce fonds va aider les acteurs du secteur de la danse à se formaliser et à monter leurs propres entreprises culturelles, afin de devenir autonomes", a expliqué le danseur de ballet. Venu présider la cérémonie d’ouverture, le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication, Demba Faye, a rassuré que les résultats des travaux de Toubab Dialaw ont été bien transmis à l’autorité. Il a soutenu que les recommandations issues de ce séminaire seront bien prises en compte par la tutelle. Cette Journée internationale de la danse va se poursuivre dans l’après-midi, avec la tenue de deux ateliers qui porteront sur des thèmes liés à la négociation de contrats et à la monétisation des productions audiovisuelles publiées sur Internet par les danseurs.

 

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