Ujtl vs Mimi Touré
La passe d’armes entre le Parti démocratique sénégalais (PDS) et l’ancienne ministre de la Justice, Aminata Touré, se poursuit. Cette fois-ci, c’est l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (UJTL) qui revient à la charge.
"Nous n’avons pas oublié que Mimi Touré, Ministre de la Justice et Premier ministre, a été la complice, la co-gestionnaire et le bras armé de Macky Sall, n’hésitant pas à enfreindre la loi pour exercer sa haine contre le président Abdoulaye Wade et sa formation politique, faisant avec un plaisir non dissimulé tout le sale boulot de son maître.
Le PDS a vu, sous la gouvernance de Macky Sall, 74 de ses militants emprisonnés, l’opposition persécutée et traquée jusque dans ses derniers retranchements par ce régime", martèlent-ils dans la note parvenue à ‘’EnQuête’’. Ils poursuivent : "L'UJTL apporte tout son soutien à la direction du parti de ne jamais partager de front avec la co-gestionnaire du régime qui est à la base de toutes les agressions contre l’opposition sénégalaise. Mimi, dans une méchanceté hors norme, a été l’exécutrice de tous les sévices, attaques, dénigrements de citoyens sénégalais. Grande menteuse devant l’Éternel, celle qui a des problèmes personnels avec son mentor se réfugie dans l’opposition pour régler ses comptes avec lui."
Par ailleurs, déclarent les jeunes libéraux, "nous répétons à l'opinion que nous sommes dans le même combat que toutes les forces vives de la Nation pour le respect de la Constitution, contre l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, pour le respect des droits et libertés des personnes. C’est pour cela que nous avons toujours appelé à la création d’un front uni de l’opposition autour des valeurs que nous défendons tous pour un Sénégal meilleur". L’UJTL affirme également que le PDS reste constant dans cette posture d’opposant au pouvoir qui "nous empêche éthiquement de partager une quelconque plateforme avec Aminata Touré, tout comme il nous est totalement impossible de partager un cadre de lutte avec Macky Sall. Nous estimons qu'ils sont signataires et cosignataires de tous les maux de ce pays. Nous ne choisissons pas une des deux faces d'une même pièce".