Soixante-six candidats ont composé sous haute surveillance
Hier a démarré l’examen du baccalauréat technique sur le territoire national. À Tambacounda, les 66 candidats du lycée d’enseignement technique et de formation professionnelle présents en cette première journée ont composé sous la surveillance des limiers.
Les épreuves du baccalauréat technique ont commencé hier. La région de Tambacounda n’a pas été en reste.
En effet, les 66 candidats du seul lycée technique de la localité ont démarré leur examen. Cette première journée a été marquée par la présence effective des forces de défense et de sécurité. Elles ont monté un dispositif sécuritaire autour du centre d’examen.
Selon le proviseur du lycée d’enseignement technique et de formation professionnelle, Mamadou Yéro Diallo, les FDS sont venus tôt le matin avant le démarrage des épreuves. Ils étaient une dizaine pour garantir le bon déroulement de l’évaluation ainsi que la sécurité des membres du jury, des surveillants, mais également des potaches. Dans un contexte marqué par l’instabilité au niveau scolaire due à la détention d’un professeur, les autorités éducatives ont voulu prendre les devants pour une bonne tenue de l’examen.
D’ailleurs, selon M. Diallo, aucun incident n’a été signalé. Parmi les 67 candidats déclarés, dont 40 filles et 27 garçons, une seule absence a été notée. Ils ont composé dans trois salles avec 22 élèves dans chaque classe.
Le proviseur de souligner que pour l’ancienne série G, on constate une prédominance des filles. Il y a plus de filles que de garçons. Tout le contraire dans les filières industrielles où l’on compte plus de garçons. Malheureusement, ajoute le proviseur, cette filière n’est pas encore enseignée à Tambacounda. L’équipement est disponible dans les locaux du nouveau lycée technique, mais son utilisation fait défaut, à cause d’un manque d’électricité dans les locaux.
Monsieur Diallo est revenu sur les autres problèmes qui retardent l’ouverture du lycée, à savoir l’eau et la voirie. C’est ainsi qu’il fait un plaidoyer à l’endroit des autorités afin que d’ici la prochaine rentrée des classes, que leur local soit opérationnel. ‘’On ne peut pas faire un joyau de plus de deux milliards et tarder à le rejoindre. Franchement, avant octobre, nous voulons rejoindre ce site. Pour cela, nous demandons que le problème d’électricité et d’eau, mais également de route soit réglé’'. conclut-il.