F24
La plénière de F24 s’est tenue dimanche dernier. À cet effet, les membres du Comité exécutif se sont prononcés sur l’arrestation du coordonnateur de Y en a marre, Aliou Sané. Cette dernière est considérée ‘’comme une énième forfaiture qui vient ajouter au surpeuplement des prisons et confirmer la tendance dictatoriale d’un régime qui tient à bâillonner toutes les voix dissonantes.
En effet, le vice-coordonnateur de F24 retrouve dans les geôles Cheikh Oumar Diagne et Ousmane Sonko, tous deux candidats à la Présidentielle et membres de F24, mais aussi plus de 1 200 autres détenus politiques arbitrairement embastillés’’, lit-on dans un communiqué. L’organisation dénonce également la huitième interdiction de manifestation qui a été notifiée à F24 (le 07/10/2023) et ‘’confirmant que la confiscation des droits et libertés de réunion et d’expression est érigée en règle par notre Administration.
La violation répétitive des lois par des fonctionnaires obéissant aveuglément à leurs chefs, dont la dernière en date est le refus de la DGE de remettre une fiche de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko, a été vivement dénoncée’’.
En outre, F24 a décidé de convier ses membres à la concertation autour du processus électoral, informe-t-on. ‘’Il s’agit, dans le cadre de la poursuite du dialogue du peuple, de mettre en place un dispositif fiable qui permettra de sécuriser le processus électoral et surtout de rendre possible une élection présidentielle inclusive et sincère, transparente et apaisée en 2024’’.