CEM Saint-Abraham
Faire de l'éducation le levier d'un développement économique et humain, tel est le but que s'est fixé l'Association des parents d'élèves de l'école Saint-Abraham (Apec) de Guédiawaye. C’est la raison pour laquelle l’Apec a émis l’idée de construire un CEM à l’école. Ce projet, d’un coût de 700 millions, selon le président de l’Apec, ambitionne de maintenir leurs enfants à Guédiawaye tout en leur offrant des perspectives plus élargies, incluant la formation professionnelle. Un tel projet, selon Mamadou Dia, permettrait de réunir les conditions de succès scolaire en réduisant les coûts de la formation pour les parents et en diminuant les risques de déperdition scolaire.
"L'accès difficile aux bonnes écoles, fort éloignées de Guédiawaye, et il faut le reconnaître, à la faiblesse des revenus des parents, sont des facteurs aggravants des agressions et de toutes les formes de délinquance. Ce que nous souhaitons, c’est de garder non seulement les élèves de Saint-Abraham jusqu'au moins la classe de terminale, mais aussi de tendre progressivement vers la formation professionnelle.
Notre mission n’est pas de construire des établissements, mais d’émettre des projets et de chercher des partenaires. Il y a manifestement un rapport de cause à effet, entre les échecs scolaires et la montée de la violence dans les banlieues. L'autorité religieuse l'a si bien compris qu'à l'occasion de la 113e édition du pèlerinage marial de Popenguine, des voix se sont élevées concernant la faiblesse des résultats scolaires récemment enregistrés", a souhaité M. Dia.