Le calvaire sans fin
A quand la fin des travaux de rénovation du Palais de Justice de Thiès entamés depuis plus de trois ans ? La question mérite d'être posée au regard de l'étroitesse des salles d'audience de l'immeuble faisant face au bâtiment en réfection.
Elles sont tellement exiguës qu'il suffit de deux pelés et trois tondus pour qu'elles soient pleines à craquer. Les prévenus ne sont pas non plus mieux lotis. Les box sont si minuscules que certains prévenus sont obligés de patienter dans une autre salle.
Du côté du public, lorsqu'un procès tire en longueur, les rares personnes assises sont souvent obligées de se lever pour ne pas se risquer des hémorroïdes. Car, mis à part les deux petits sièges réservés aux avocats, les bancs installés pour le public n'ont pas de coussin. C'est comme si les gens s’asseyaient sur des roches.
A ce supplice s'ajoute la chaleur suffocante, car c'est un plafonnier tournant au ralenti qui ventile la salle. C'est dans ce calvaire que les journalistes sont obligés de faire leur travail, assis sur un banc qui peut contenir juste...cinq personnes.
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