Une exposition et un colloque au programme
Les organisateurs de la célébration du cinquantenaire du premier Festival mondial des arts nègres ont fait face à la presse ce samedi. Ils ont annoncé le programme de cette commémoration qui commence aujourd’hui.
Il y a 50 ans, sur initiative du Président poète Léopold Sédar Senghor, le Sénégal accueillait la 1ère édition du Festival mondial des arts nègres. La Communauté africaine de culture section Sénégal (Cacsen) organise à l’occasion du demi-siècle de cet évènement une série d’activités commémoratives autour du thème ‘’1er Festival mondial des arts nègres : mémoire et actualité’’. Ils ont partagé le contenu du programme avec la presse samedi dernier au Warc.
La première manifestation commence ce jour avec le vernissage d’une exposition sur le thème général de la commémoration que va recevoir le musée Théodore Monod. Lors du 1er Festival mondial des arts nègres, c’est l’ancien Palais de justice de Dakar réhabilité lors de la dernière Biennale de Dakar qui avait abrité l’exposition internationale. Ce serait certes le meilleur cadre pour cette célébration. Seulement, il a manqué du temps aux organisateurs. ‘’On a été pris par le temps et nous avons eu une proposition : le musée Theodore Monod que nous connaissions. Nous savons comment y exposer rapidement. Aujourd’hui, on est encore en train de monter l’exposition. Le temps n’a pas toujours joué en notre faveur’’, a dit le président du comité scientifique Saliou Mbaye.
Ceux qui viendront au musée Théodore Monod pourront découvrir, grâce à de la documentation, des supports audiovisuels sur 1er le Festival. Une exposition en guise d’introduction au colloque est également prévue au programme. Des intellectuels y sont attendus et ils partageront leurs réflexions sur comment est né le 1er Festival mondial des arts nègres, quelles sont ses retombées au plan mondial, africain ainsi que national et enfin, un dernier panel sur les expressions culturelles sera tenu.
En marge de ces ateliers de réflexion, le Codesria a initié avec la Cacsen un atelier sur l’art protestataire. Pendant ces trois jours, des témoins de la rencontre de 1966 comme le peintre Ibou Diouf, auteur de l’affiche de cette première édition, la raconteront.
En outre, si au début de cette initiative la Cacsen était seule, aujourd’hui, elle est soutenue par le Chef de l’Etat. Macky Sall les a d’ailleurs reçus la semaine passée et leur a promis de venir présider l’ouverture du colloque. ‘’Cela veut dire deux choses pour nous : nous sommes pris au sérieux et nous ne devons pas décevoir’’, a déclaré le président de la Cacsen, Amadou Alpha Sy.
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