Abdou Elinkine Diatta
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Depuis l’annonce du décès du secrétaire général du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc), Abdou Elinkine Diatta, beaucoup se demandent quelles conséquences cela va avoir sur le processus de paix dans le sud du Sénégal. Ce dernier, nommé le 8 mars 2017 à ce poste, était un fervent militant de la paix. C’est pour cela d’ailleurs qu’il serait exécuté. Président du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance, Robert Sagna avoue que sa mort brutale peut avoir une incidence, mais pas de celle qu’on croit.
‘’Cela pourrait avoir un impact. Mais je ne pense que cela peut arrêter le processus, compte tenu de la volonté exprimée par le gouvernement et le Mfdc’’, a-t-il partagé sur iRadio qui l’a interrogé. Pour lui, le processus enclenché est arrivé à un niveau tel, qu’il est peut-être impossible de reculer. ‘’Aujourd’hui, l’engagement pour la paix est très fort. Nous avons été conviés par le Mfdc à une rencontre, le 28 février dernier.
Une seconde rencontre a été organisée en Guinée-Bissau, toujours dans le cadre de la recherche de paix. Ces dernières vont se poursuivre avec les populations et les éléments du Mfdc qui le souhaitent. Mais aussi avec les populations, parce que n’oublions pas que les populations jouent un rôle déterminant dans cette accalmie’’, a-t-il indiqué. L’ancien maire de Ziguinchor regrette, par ailleurs, les conditions dans lesquelles est mort Abdou Elinkine Diatta. Il parle ‘’d’incident de parcours’’.